Des Tops sites ont été mis en place =) Venez voter pour WPT !!
Rappel : Lorsque un RP est terminé, vous devez nous le signaler ici
Nous avons 13 filles pour 11 garçons. Rééquilibrons !
Le Deal du moment :
Fnac : 2 Funko Pop achetées : le 3ème ...
Voir le deal

Partagez|

Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy )

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Keringhton P. Sullivan
« Keringhton P. Sullivan »



• Date d'inscription: : 27/12/2011



Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) EmptySam 23 Fév - 6:04

Je soupirai en m'asseyant sur un des canapés du centre commercial. J'avais passé la journée à faire du shopping. Vous savez, ce plaisir que toutes les femmes riches et narcissiques adorent... Et dont je fais partie. Quoi que aujourd'hui, mes achats avaient un léger changement. Aux habituelles robes sexy et aux talons hauts de 15 centimètres, s'ajoutaient en plus... Des couches, des bavettes, des biberons et autres achats en tout genre pour un enfant, enfin, un nourrisson. Pour l'instant, ce n'était pas visible et la nouvelle n'avait été révélé que par l'intervention de Gossip, cette petite fouine à qui j'arracherais les yeux si je la tenais. Mais oui, j'étais bel et bien enceinte. Personne ne connaissait le père. Tout simplement parce qu'il était un ami d'enfance si je puis dire. Non en réalité, c'était un ancien flirt que j'avais revu récemment, avec qui j'avais couché et finalement... Un bébé était arrivé comme par magie. Bien sûr, le père ne savait rien de ma grossesse et je n'y tenais pas particulièrement. Non, je n'avais pas honte, c'était un véritable Apollon, ce Edward. Mais... Disons, que n'étant pas un couple, je ne voulais pas lui imposer ma décision de garder ce bébé. Pourquoi l'avoir gardé ? Je ne voulais pas avorté aussi simple que cela. Ma mère, malgré son passé, n'avait pas avorté. De plus, j'avais largement les moyens de prendre soin d'un enfant... Mon père avait une fortune à laquelle j'avais un libre accès. Et puis, je leur avais parlé de cette grossesse sans jamais dire qui était le géniteur de ce bébé. Et ils avaient approuvé ma décision... Comme toujours, mes parents me voyaient comme la petite Keri et cédé volontiers à mes caprice.
Je passais la main dans mes cheveux. Dernier caprice, je voulais les cheveux longs noir avec un dégradé caramel parfait ! Mon rouge à lèvres rouge donnant une apparence plus pulpeuse et attirante à mes lèvres. Je portais un pull over gris et noire, une veste en daim noire et un slim noir qui mettait en valeur mes longues jambes fines. Bien sûr, je portais des boots à talons hauts.
Je sentis que la soif asséchait ma bouche. J'attrapais mon sac et en sortis une bouteille d'eau. Je devais bien m'hydrater pour la santé du bébé. Je commençais à avoir mes premières fringales et mes nausées matinales... Une horreur ! Là j'avais vraiment envie d'un chocolat chaud, de croissants, d'éclairs au chocolat et autres viennoiseries et pâtisseries. Et même si je devais faire attention à ce que je mangeais, je ne pouvais m'empêcher de vouloir tout manger !
Je soupirais en posant ma main sur mon petit ventre que je pouvais encore cacher. Oui, pour voir qu'il avait grossi, il fallait que je sois en débardeur ou que je montre mon ventre. A deux mois et demi de grossesse, on ne voyait encore rien. Mais j'en étais déjà folle. J'étais tellement pressée de voir mon ventre grossir... Oui, Keri la Diva voulait d'un bébé ! Je souriais alors, trop heureuse du bonheur que je vivais.
Revenir en haut Aller en bas
Edward C. Borden
« Edward C. Borden »



• Date d'inscription: : 21/02/2013



Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Re: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) EmptySam 23 Fév - 6:57

New York, grande ville, certes, mais nullement intéressante. Enfin, disons que je n’étais pas contre visiter cette ville, mais avec le procès qui se préparait et qui me prenait tout mon temps, comment pouvais-je m’accorder une journée de visite ? Je n’en savais rien. Enfin bon, de toute façon, je n’avais pas envie. Il fallait que je gagne ce procès donc il fallait que je me donne les moyens d’y arriver et ce, coute que coute. On n’avait rien sans rien de toute façon, et j’avais rapidement compris ça. Je sortis de chez mon nouveau client avec un nouveau dossier en main qui était déjà pas mal rempli. Avant de venir à New York, j’avais commencé à travailler là-dessus et comme je ne chômais pas, j’avais plus qu’avancer.

Je grimpais en voiture, roulant en direction de l’hôtel dans lequel je logeais. J’avais pris une chambre dans le plus grand hôtel de New York en louant une suite. Enfin, c’était moi qui avais loué, mais c’était ma secrétaire qui s’était occupée de la réservation. En tout cas, elle ne s’était pas du tout foutue de moi en prenant cette suite-là. Cependant, avant de rentrer, je fis un petit détour en direction du centre commercial. Il me fallait quelques trucs que je n’avais pas forcément pu embarquer avec moi et les faire venir par courrier, c’était trop long. J’en avais besoin trop rapidement pour attendre deux jours. Je me garais dans une place de parking au sous-sol. Je laissais ma veste de costume dans la voiture.

Dans l’ascenseur, je remontais les manches de ma chemise. Il me fallait deux ou trois bricoles, donc ça n’allait pas me prendre trente ans pour prendre tout ce qu’il me fallait et rentrer à l’hôtel pour continuer à travailler. Et j’avais une montagne de coup de fil à passer aussi. Bref, un emploi du temps de ministre quoi. Je rentrais dans une librairie et me rendis directement dans le rayon des droits parce que j’avais oublié le mien. Okay, j’étais peut-être intelligent et je connaissais beaucoup de chose, mais il y avait certains trucs dont je n’étais plus vraiment sur et plutôt que de dire une connerie qui allait me coûter la victoire… bah je préférais payer trois dollars que de perdre un procès. Après, chacun voyait midi à sa porte, mais j’en avais coincé plein comme ça

Le centre commercial était blindé. Encore plus que ce que j’aurais pu croire. Il y avait déjà des gamins dans le coin alors que les cours étaient peut-être à peine fini… Enfin bon, j’étais pas leur père alors on s’en foutait. Bref, je rentrais un magasin de vêtement pour m’acheter de nouvelles chemises parce que j’avais envie et parce que pour être crédible, il fallait aussi soigner son apparence. On n’avait rien sans rien. Je ne m’éternisais pas plus que nécessaire parce que je savais déjà ce qu’il me fallait. J’étais peut-être ennuyeux comme garçon, mais je ne m’attendais pas à être spécialement attrayant ou quoi que ce soit. J’étais avocat, pas Bozo le clown ! Donc… Ah et puis, il fallait aussi que j’appelle Jessica, sinon, elle allait me faire une vie comme quoi je ne l’avais pas appelé.

Je sortis du magasin en lâchant un soupire. Bon, j’avais tout, donc je n’avais plus de raison de rester dans le coin. Sauf qu’en sortant de la magasin, je me retrouvais en face d’une personne que je connaissais plus que bien : Keri. J’eus un léger bug en la voyant. Elle était assise sur un des fauteuils au centre de l’allée. Je savais bien qu’elle vivait ici, mais je ne m’attendais pas du tout à la croiser étant donné que la ville était grande et que je n’avais pas vraiment prévu de sortir me promener. Ca, je pouvais le faire le dimanche après-midi. Enfin bon. Elle était entourée de sac dont j’ignorais totalement le contenu. Je m’avançais vers elle avec un sourire en coin sur les lèvres.

- Le monde est petit, fis-je en arrivant en face d’elle.
Revenir en haut Aller en bas
Keringhton P. Sullivan
« Keringhton P. Sullivan »



• Date d'inscription: : 27/12/2011



Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Re: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) EmptySam 23 Fév - 8:28

La main sur mon ventre, je souriais un peu comme si j'étais dans une béatitude totale. Je me demandais ce que serait ma vie lorsque mon ventre grossirait, que je ne verrais plus mes pieds. Au début, j'avais été effrayé par la perspective de ne plus être aussi sexy... Mais ensuite, j'avais été ravie de savoir que même les femmes enceintes restaient des femmes attirantes et pleines de sensualité. Mais une peur restait : l'accouchement. On m'avait prévenu, je ne souffrirais jamais autant que pendant la naissance de mon enfant. Rien que d'y penser... J'essayais d'anticiper, en vain ! J'avais toujours autant peur.
Reprenant ma bouteille d'eau, je bus une nouvelle gorgée d'eau. En attendant, fini les soirées alcoolisées, les journées à fumer tout et n'importe quoi. Désormais, je devais m'abstenir de toutes mes drogues pour le bien de mon bébé. C'était assez difficile étant donné que j'avais pris ces habitudes assez tôt. Mais, je devais m'y faire. J'avais la responsabilité d'un enfant à présent. Et d'ailleurs, mon corps se charger de me le rappeler. Réprimant une furieuse envie de vomir, je me jetais sur mon sac à la recherche de chewing-gum à la fraise, mon seul remède contre ses envies insupportables. Je le mâchais lentement pour en savourer le goût et pour le laisser faire disparaître le goût aigre que j'avais. Je songeais à aller retrouver ma merveilleuse Lamborghini violette, mon adorable bijou, lorsque je vis un homme s'approchait de moi, un sourire séduisant, une aura de charisme l'enveloppant et lui donnant cet air de ne pas être du commun des mortels. Je le connaissais. Instinctivement, ma main se posa sur mon ventre. Le père de mon enfant se tenait devant moi, me faisant remarquer que le monde était petit. Je me levais alors, cachant ma surprise et mon émotion de le voir ici.

"Eddy ! Qu'est que tu fais ici ? Aux dernières nouvelles, tu n'es pas à Los Angeles ?"

J'étais heureuse de le voir. Comme toujours, disons que j'avais un petit faible pour ce bellâtre. Bon, notre relation était plus à voir comme des sexfriends mais après tout, je pouvais m'attacher un peu à lui. Ce qui n'était pas bien difficile, il était le genre d'homme qui me plaisait. Pourtant, je ne voulais pas qu'il voit ce que mes sacs contenaient.
Revenir en haut Aller en bas
Edward C. Borden
« Edward C. Borden »



• Date d'inscription: : 21/02/2013



Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Re: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) EmptySam 23 Fév - 10:12

Le monde était vraiment petit, ça, ça ne faisait absolument aucun doute ! Enfin, dans le sens où New York était vraiment une grande ville et du coup il y avait une probabilité assez faible pour que je croise Keri durant mon petit séjour dans le coin. Surtout que je ne sortais pas beaucoup, mis à part pour les affaires. Et c’était en voiture. Enfin bon, si je l’avais croisé, c’était parce que je devais la croiser, voilà tout ! Je ne croyais pas vraiment au destin tout tracé, sauf pour certains trucs, mais là, c’était différent. On n’avait pas vraiment planifié de se voir, non ? Et puis, j’aurais pu continuer mon chemin, même si je l’avais remarqué. C’était moi qui avais choisi d’aller la voir, non ?

Elle se leva au moment où je lui faisais remarquer que le monde était petit. Elle n’afficha absolument aucun sentiment. Son visage resta neutre, mais je la connaissais assez pour savoir qu’elle était surprise de me voir ici. Bah ouais, normal, je vivais à Los Angeles donc pourquoi est-ce que je me trouvais à New York ? Là était toute la question ! Avait-elle oublié quelle profession j’exerçais ? Pourtant, depuis qu’on se connaissait, je faisais des études pour être avocat et quand on s’était vu pendant les fêtes de Noël, je lui avais clairement dit que j’en étais devenu un. Je haussais les épaules en guise de première réponse avant de prendre la parole :

- Si je suis ici, je ne suis pas à L.A.

C’était logique, non ? Enfin, j’avais quand même compris le sens de la question, du coup, je pris quand même le temps de lui sourire avant de répondre un peu plus sérieusement :

- J’ai une affaire dans le coin, du coup, j’ai dû venir à New York. Mais je suis que de passage. Dès que j’aurais gagné le procès, je rentre chez moi.

C’était aussi simple que ça. Je pouvais rester ici une semaine comme deux semaines ou voir plus. Cela dépendrait de comment l’affaire avancerait. Tout ce que j’espérais, c’était que la partie adverse ne serait pas trop pénible pour régler cette affaire vite fait, bien fait ! Au moins, comme ça, je pourrais avancer dans mes autres affaires. Mais celle-ci était plus urgente que les autres alors du coup je m’en occupais en priorité. C’était comme ça que ça fonctionnait et jusqu’à présent, personne ne s’en était jamais plaint.

- Et toi ? Qu’est-ce que tu fais ici ? T’es pas censée être en cours ou je ne sais pas quoi ? Jusqu’aux dernières nouvelles, tu es à l’Université, non ?

Si j’avais bien compris ce qu’elle m’avait expliqué pendant les fêtes, elle avait quitté Los Angeles pour essayer de se calmer. Sauf que ça n’avait pas vraiment marché, si j’avais bien tout compris Il fallait dire aussi que Keri était un bon complexe vivant depuis que je la connaissais donc je m’attendais à peu près à tout en ce la concernait. C’était ça qui m’avait principalement attiré chez elle. Parce qu’elle n’était pas comme tout le monde. Elle savait se distinguer de toutes les autres.


Dernière édition par Edward C. Borden le Dim 24 Fév - 3:41, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Keringhton P. Sullivan
« Keringhton P. Sullivan »



• Date d'inscription: : 27/12/2011



Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Re: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) EmptyDim 24 Fév - 0:24

Comme toujours quand je le voyais, je sentais comme des étincelles crépiter autour de nous. Son charisme presque palpable allait de pair avec ma grâce féline. Enfin selon moi. En fait, Eddy avait quelque chose que certains hommes n'avaient pas... A lui tout seul, il savait attirer le regard rien que par sa présence. Son sourire charmeur, ses yeux séducteurs... Déjà, alors que je n'avais que 16 ans, j'en avais connu des jeunes hommes venant de famille. Mais aucun n'avait sa prestance et son assurance. Je m'étais souvent amusée avec ce genre de garçon mais avec lui... J'avais trouvé le seul homme qui pouvait me compléter. Sauf que l'un comme l'autre, nous restions des électrons libres. Malgré ma jalousie maladive, Eddy restait un amant parmi tant d'autre... Enfin à présent, il était également, le père de mon enfant. Enfant qu'il ne devait surtout pas connaître. Evidemment, il me donna une réponse assez... vrai. S'il était ici, il n'était pas à Los Angeles. Dans une moue typique Kerienne, je haussais les sourcil en avançant mes lèvres, la tête penchée sur le côté, un poing sur la hanche. Je n'étais pas si débile, il avait compris que je voulais savoir pourquoi il était à New-York. Finalement, après m'avoir fait son éternel sourire charmeur, il m'en donna la raison : un procès à gagner. Ah oui, j'oubliais que monsieur était avocat et que son travail était tout simplement toute sa vie. Son ambition était aussi une chose qui m'avait plu chez lui. Oui, j'adorais ça... Ca le rendait encore plus sexy...

" Oh, je vois. Je pensais que peut-être tu avais fini par te lasser de L.A. et que tu avais fini par tomber amoureux de New-York... Comme moi... J'adore cette ville..."

En même temps, une ville où je pouvais dépenser mon argent dans des fringues haute couture, avoir un magnifique loft avec une vue sur la ville endormie mais néanmoins illuminée... Oh oui, j'en étais folle. Je lui fis un sourire aguicheur. Je n'y pouvais rien, c'était automatique chez moi, j'essayais toujours d'attirer cet homme dans mes filets. Et généralement, ça marchait autant que je tombais dans ses bras. Eddy me demanda ce que je devenais. Oulah. Il fallait que je sois prudente. Mon défaut était ma grande bouche qui révélait parfois ce qu'il ne fallait surtout pas !

"Je vis à New-York, chéri, et j'aime le shopping d'où ma présence, lui dis-je avant d'éclater de rire. Oui, je suis toujours à l'Université. Même si, je pense à arrêter, je dois faire décoller ma carrière de mannequin et ce ne sera pas sur les bancs de l'école que j'y arriverais !"

Pourquoi étais-je allée à l'Université ? Je pensais qu'avoir des bases théoriques seraient plutôt bénéfiques mais je m'étais trompée. Etudier l'histoire des mannequins ne me servirait pas à grand chose devant l'objectif. Finalement, je pris sa main et l'obligeait à s'asseoir avec moi. Oh oui Eddy, je vais te prendre un peu de ton temps car même si je ne veux pas que tu sache pour mon bébé, je refuse de te laisser t'en aller aussi vite.
Revenir en haut Aller en bas
Edward C. Borden
« Edward C. Borden »



• Date d'inscription: : 21/02/2013



Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Re: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) EmptyDim 24 Fév - 3:58

Eddy… Un affreux surnom, et pourtant, il n’y avait que Keri qui m’appelait comme ça. Je me souvenais qu’au début j’avais fait la grimace à chaque fois, mais ça m’était passé parce qu’à force, on s’y faisait et aussi parce que j’avais vite compris que ça servait à rien de lui dire d’arrêter parce que plus on lui interdisait un truc, plus elle s’obstinait à la faire. Quelque part, elle et moi étions deux obstinés donc qui se ressemble s’assemble, non ? Jessica, ma fiancée, avait essayé une fois de m’appeler par ce surnom, mais je lui avais tout de suite mis un stop net en lui disant que c’était soit Edward, soit rien du tout. Je n’avais pas supporté entendre ça sortir de la bouche de quelqu’un d’autre. Même mes parents ne m’avaient jamais donné de surnom. Ah si, mon père m’appelait Ed parfois… Je me demandais ce qui était pire entre Eddy et celui-là… Enfin bon, Edward, ça me convenait très bien.

Quand je lui fis remarquer que si j’étais à New York, cela voulait dire que je n’étais pas à Los Angeles, je pus voir une moue typique de la jeune femme. Elle était inimitable ! Personne ne pouvait imiter Keri, c’était impossible ! Elle était trop unique pour ça. Je n’étais jamais à court d’éloge quand il s’agissait de la jeune femme et pourtant, cela ne voulait rien dire pour moi. Je l’appréciais beaucoup, il n’y avait pas à dire, mais ça s’arrêtait là. Je n’arrivais pas à me retirer l’image de la gamine de seize ans que j’avais connu quelques années de ça. Pour moi, Keri était toujours cette gamine, même si ça ne faisait aucun doute qu’elle avait changé et grandi. Finalement, je lui donnais la véritable raison de ma présence ici qui n’était nul autre qu’un procès. Je haussais les épaules en signe d’indifférence quand elle exposa l’idée que j’avais pu tomber amoureux de New York.

- C’est une ville comme une autre. Mais si toi tu l’aimes, et bien c’est tant mieux. Personnellement, je m’en fous d’où je suis du moment que je suis gagnant à la fin.

Ca c’était le côté casanier que je possédais. J’avais déjà assez entendu le refrain qui disait que je vivais que pour mon boulot. Mais en même temps, on n’avait rien sans rien donc il fallait bien que je travaille si je voulais avoir de l’argent. Et puis, je sentais que ce n’était pas Jessica qui allait rapporter de quoi vivre. C’était déjà limite si elle savait se faire cuir un œuf… Ouais, ce mariage ne m’enchantait pas, mais ça faisait presque un an qu’on était fiancé donc du coup, je m’étais habitué à elle. Enfin bon, pour éviter de penser à elle, je préférais lui demander ce qu’elle faisait de son côté. Tout valait mieux que la femme qui me servait de fiancée. Et dire que tout le monde était content… Je me demandais ce qui leur fallait…

- Je vois, tu préfères décoller seule qu’accompagner, c’est ça ?

Aussi loin que je pouvais me souvenir, Keri avait toujours été beaucoup indépendante. Elle n’avait besoin de personne pour réussir ce qu’elle voulait faire, mais ça faisait un moment maintenant qu’elle était ici, et elle était encore étudiante. Enfin bon, elle faisait ce qu’elle voulait, je n’étais pas son père, j’étais juste… au fait, j’étais quoi exactement ? Un ami ? Une connaissance ? Un sex-friend ? C’était une bonne question ! Je n’avais pas vraiment de réponse à me fournir quand elle me prit la main pour m’obliger à s’asseoir avec elle. Une sensation électrique remonta le long de mon bras quand ma peau rentra en contact avec la sienne, mais je ne dis rien et restais neutre, comme je savais si bien le faire. Je m’assis donc à côté d’elle, regardant les passants qui s’activaient à rentrer et sortir des magasins.

- Dis moi, quel est l’intérêt de s’asseoir ici alors qu’il ya tout une série de café qui n’attend que la clientèle ? demandais-je.

Non sérieusement, à part regarder les gens qui passent ou attendre quelqu’un parce qu’on n’avait pas envie de rentrer dans un magasin, je ne voyais pas trop l’intérêt de tous ces canapés. Je reportais mon attention sur Keri :

- Si ça te dit, je t’invite à prendre un truc ?
Revenir en haut Aller en bas
Keringhton P. Sullivan
« Keringhton P. Sullivan »



• Date d'inscription: : 27/12/2011



Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Re: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) EmptyDim 24 Fév - 4:37

Edward... Non c'était juste imprononçable pour moi. Le jour de notre rencontre, j'avais dû l'appeler Edward. Mais ensuite... Il était devenu Eddy. Au début, il m'avait dit ne pas apprécier. Ma réaction ? Hausser les épaules et lui répondre "Je te demande pas ton avis, Eddy !" Puis j'avais ris. J'aimais l'embêter et puis, je ne voulais pas me conformer aux règles. Je m'évertuais à être différente, même aux yeux d'Eddy, je devais l'être. Il avait fini par s'y habituer. Et tant mieux.

Alors que je lui parlais de mon amour pour la Grande Pomme, Eddy m'expliqua ne pas avoir d'attachement particulier pour cette ville. Comme toujours, son travail comptait tellement qu'il ne regardait pas ce qui l'entourait. Je levais les yeux au ciel d'un air désespéré. Puis je lui dis alors :

"Edward Christian Borden, quand comprendrez vous qu'il faut apprendre à vous détendre. Votre travaille vous dévore..."

Pendant que je lui parlais d'une voix tout à fait posée et calme, mes yeux étaient de braise. Ils le déshabillait, me rappelant ce que cette chemise et ce pantalon de costume cachaient... Mes yeux se posèrent sur cette bouche si attirante... Hein ?? Non, il ne m'était jamais venu à l'esprit qu'un jour, Eddy puisse être en couple. Et même si c'était le cas, ce n'était pas mon problème. Je fais ce que je veux, absolument ce que je veux. Et je recommençais à poser mon regard ensorcelant et enflammé sur l'homme sexy qui se tenait face à moi. Puis, j'avais fini par l'obliger à s'asseoir avec moi. J'attendis à peine trente secondes lorsqu'il me fit sentir son impatience. Il ne voyait pas l'intérêt de s'asseoir ici. Je ris avant de lui répondre :

"Ces canapés sont là pour ceux qui veulent se reposer un petit moment avant de repartir. Un peu comme moi..."

Inutile d'ajouter qu'étant en début de grossesse, j'étais souvent épuisée. Je lui fis un sourire. C'était incroyable qu'un homme puisse avoir autant d'effet sur moi... Je revoyais la dernière fois que nous nous étions vus... Son corps contre le mien. L'extase qui s'était dégagée de cette étreinte... Oh non, Keri ne commence pas s'il te plaît. Eddy me proposa alors d'aller prendre un truc ailleurs. Il ne changeait pas. Avec un sourire taquin, je lui répondis :

"Oui, allons-y. Il y a une cafétéria là bas."
Lui montrais-je d'un geste gracieux.

Je me levais alors, pris mes deux sacs avant qu'il n'ait l'idée de les prendre. Puis, j'attendis qu'il se lève avant de l'entraîner avec moi vers la fameuse cafétéria du centre commercial.
Revenir en haut Aller en bas
Edward C. Borden
« Edward C. Borden »



• Date d'inscription: : 21/02/2013



Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Re: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) EmptyDim 24 Fév - 5:12

Je travaille trop, ça je ne le savais que trop bien étant donné qu’on me le répétait souvent. Enfin, on ne me le répétait plus vraiment étant donné qu’à chaque fois j’avais fait la sourde oreille. Oui, je pouvais être très têtu quand je le voulais. Mais c’était dans ma nature et personne n’arriverait à changer ça. Sauf moi, bien sur, mais pour l’instant, mon mode de fonctionnement me plaisait parfaitement donc je n’allais pas encore changer. Peut-être qu’un jour je verrais moins mon travail et à partir de ce moment-là, on aviserait. Je levais les yeux au ciel quand Keri déclara que je me faisais manger par mon boulot.

- Et je fais quoi, là ? demandais-je avec un air taquin.

Pour moi, c’était de la détente parce que si je travaillais trop, comme elle le disait, je serais déjà rentré chez moi entrain de feuilleter toute ma paperasse à nouveau afin d’analyser les derniers documents en date et faire avancer l’affaire. Mais non, j’étais là entrain de lui parler comme le mec le plus normal de tout l’Univers. Sauf que contrairement aux autres, j’étais encore dans mes vêtements de travail, même si j’avais laissé la veste dans la voiture. Sauf que je ne supportais pas vraiment d’être assis là sans rien faire et sans aucun but.

A la réponse de Keri, je ne pus m’empêcher d’avoir un air blasé. Les gens qui voulaient se reposer… non mais… Qu’est-ce qu’il ne fallait pas entendre ! Et puis elle, elle était fatiguée ? Une grande première ! Si je me souvenais bien, elle était loin d’être si fatiguée pour certaines activités qu’on avait pu faire ensemble. Il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond, ce n’était pas possible autrement !

- Et beh… Je t’ai pourtant connu beaucoup plus sportive que ça.

Franchement, en quoi sillonner les magasins c’était crevant ? Il n’y avait rien d’autre à faire que de marcher. Bon, d’accord, marcher pendant des heures, c’était usant aussi parfois, mais là… Il ne fallait pas trop abuser non plus. Du coup, je préférais l’inviter prendre un truc et là, au moins, on serait assis pour une bonne raison et pas pour cette excuse bidon qu’il fallait du repos pour certain. Heureusement pour moi, Keri accepta l’invitation et se leva en attrapant ses sacs. Elle connaissait une cafétéria et je n’en doutais pas du tout. Elle était là depuis plus longtemps que moi. A mon tour je me levais.

- Très bien, je te suis alors, mademoiselle la guide qui a perdu un degré de sportivité !

Je lui adressais un clin d’œil malicieux avant de lui faire signe de passer devant comme le bon gentleman que j’étais. Quand elle passa devant moi, je ne pus m’empêcher de rester légèrement en arrière afin de l’observer de bas en haut. Elle avait des jambes longues et fines et un derrière à damner un saint. Heureusement pour moi, j’étais déjà en enfer, sinon, j’y aurais pris la direction directement. Le souvenir de la dernière fois que nous nous étions retrouvés ensemble et complètement nus me revint en mémoire et je ne pus m’empêcher d’aborder un demi-sourire de convoitise. Il n’y avait pas à dire, Keri me faisait toujours de l’effet ! Surtout que je connaissais absolument chaque courbe que cachaient ses vêtements et l’idée de les découvrir à nouveau me parut excellente.

Je vins rapidement à sa hauteur histoire d’éviter les soupçons et la suivis jusqu’à la dite cafétéria. Je lui adressais un sourire innocent quand elle tourna la tête vers moi. Pourquoi est-ce que je m’évertuais à vouloir passer pour un gentil garçon alors qu’elle connaissait le côté le plus noir de ma propre personne ?
Revenir en haut Aller en bas
Keringhton P. Sullivan
« Keringhton P. Sullivan »



• Date d'inscription: : 27/12/2011



Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Re: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) EmptyDim 24 Fév - 6:18

Je voyais bien son air taquin en me demandant ce qu'il faisait. Je lui répondis en tirant la langue. Bah oui, il me provoquait ouvertement, je me devais de lui répondre ! Et ma meilleure réponse était de lui tirer la langue. Finalement, je lui dis avec un air tout aussi taquin :

"Tu ne détends même pas pour de vrai ! Moi, je te parle de vrai moment de détente... Prendre un bain dans un jacuzzi, aller au cinéma... Mais c'est vrai que cela n'est bon que pour le commun des mortels pas pour toi..."

J'aimais lui sous-entendre qu'il n'était pas un simple être humain comme nous. J'aimais l'embêter juste un peu. D'ailleurs, je vis son air blasé. Ah oui, c'est vrai qu'il ne pouvait pas rester sur place sans réel but. Depuis que j'étais enceinte, j'avais découvert que finalement, ne rien faire était pas mal. Et j'y avais même pris goût. Mais ça ne durerait sûrement que le temps de ma grossesse. Ensuite, je retrouverais la pêche et je me remettrais au sport et compagnie. J'avais une réponse à sa remarque... Mais, je la gardai pour moi, me rappelant qu'il ne devait pas savoir que j'étais enceinte.

"Disons que je me réserve à présent pour... Certaines activités. Je pense que tu vois de quoi je parle..."

Autant jouer la carte de la femme sensuelle plutôt qu'il ne se sache ce que je cachais. Je lui lançais un regard plein de sensualité. Mon physique, je savais en jouer. J'avais appris comment éveiller l'appétit sexuel d'un homme, lui donner de bonnes idées... Ou l'induire en erreur. Un peu comme ce que j'allais faire avec Eddy. Je n'allais pas lui dire ce qui m'arrivait réellement voyons... Je me levais tandis qu'il continuait à m'embêter à dire que je n'étais plus aussi sportive. J'allais finir par lui sauter dessus pour lui montrer que je n'avais rien perdu. Je lui dis alors à l'oreille dans un murmure plein d'érotisme :

"Si tu veux, je peux te montrer que je suis toujours aussi sportive... Et tu sais que j'en suis capable."


Et comme pour appuyer mes dires, je lui mordillai l'oreille tout doucement avant de m'écarter de lui, un regard plein de malice. Puis, je me tournais pour me diriger vers la cafétéria, satisfaite de moi. Oui, j'étais un vrai phénomène prête à tout pour se démarquer, quitte à être plus dévergondée que certaines. Je fus rejoins quelques secondes après par Eddy. Je tournais la tête et vu son air innocent, je savais ce qu'il avait fait... Il s'était rincé l'oeil pendant que je lui tournais le dos. Finalement, je finis par sourire. Non seulement parce qu'il était resté le même mais aussi parce que j'aimais être l'objet des envies des hommes. Savoir que tous les regards se tournaient vers moi et mes courbes aguicheuses. Mon corps était mon havre de beauté. Tout était naturel et je prenais soin de toujours gardé une ligne fine et svelte pour que mes formes paraissent plus généreuses. Tout un art pour être un véritable sex-symbol.

Revenir en haut Aller en bas
Edward C. Borden
« Edward C. Borden »



• Date d'inscription: : 21/02/2013



Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Re: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) EmptyDim 24 Fév - 9:27

Keri avait dit le mot juste, je n’étais pas comme le commun des mortels, voilà ! Donc je n’avais pas la même façon de me détendre que les autres. Déjà que normalement, je n’étais pas censé être là alors c’était déjà énorme comme exception à la règle, non ? Après, je n’avais vraiment le temps d’aller dans des jacuzzis ou perdre mon temps dans une grande salle obscure pendant deux heures pour regarder film. Ce n’était pas comme ça qu’on gagnait un procès. Quand je serais en retraite j’envisagerai ces trucs-là mais pas pour le moment. Je pensais à ma réputation qui avait besoin d’être entretenu. Et bah oui, ça ne se faisait pas comme ça une réputation !

- Bah voilà, tu as ta réponse maintenant !

Pénible, moi ? Ouais ! Et je l’assumais totalement ! Surtout que j’avais tendance à avoir réponse à tout, donc du coup, c’était assez dur de me faire taire quand je voulais avoir raison. Finalement, être avocat, c’était vraiment ma vocation parce que même avant de le devenir, j’étais comme ça. Surtout quand je savais que j’avais raison ! Là, il n’y avait pas moyen que je lâche le morceau et je prouvais toujours par A+B que j’avais raison. Donc il n’y avait pas matière à discuter. Ca m’amusait de prétendre que Keri avait perdu de sa fougue parce que je savais que ça allait la faire réagir. D’ailleurs, je ne tardais pas à avoir une réplique de sa part qui m’amusa. C’était tout le temps comme ça avec elle.

- Pas le moindre du monde, répondis-je innocemment.

Je comprenais toujours les allusions de Keri. C’était comme ça, elle et moi, on se comprenait. Allez savoir pourquoi, c’était ainsi et ce depuis le début. Enfin bon, de toute façon, il fallait qu’on se mette en route pour la fameuse cafétéria qu’elle avait l’air de connaître. Bah en même temps, c’était un peu normal étant donné qu’elle vivait ici, donc une New Yorkaise qui ne connaissait pas New York c’était… impossible ! Je la taquinais encore sur le fait qu’elle avait perdu de son côté sportif parce que c’était plus fort que moi et bien évidemment elle ne resta pas là sans rien dire. Ca aurait été trop simple sinon !

Elle me répondit à l’oreille cette fois-ci d’un murmure plein de sensualité comme elle seule savait le faire. Un sourire en coin se dessina sur mes lèvres quand elle mordilla mon oreille. Ca, ça avait tendance à réveiller mon deuxième cerveau ! Si elle commençait comme ça, elle allait finir avec moi dans une cabine d’essayage plus rapidement que prévu ! Oh ouais, elle ne savait même pas quel sort je pouvais bien lui réserver. Je lui adressais un sourire lubrique avant de la suivre en direction de la cafétéria en prenant grand soin de la mater comme il se devait avant d’aller la rejoindre en lui offrant mon sourire le plus innocent cette fois-ci.

Nous arrivâmes donc à la cafétéria et je commandais un simple café avant de tourner la tête vers Keri pour savoir ce qu’elle voulait prendre.
Revenir en haut Aller en bas
Keringhton P. Sullivan
« Keringhton P. Sullivan »



• Date d'inscription: : 27/12/2011



Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Re: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) EmptyLun 25 Fév - 1:57

Evidemment, Eddy profita de ma remarque pour me faire remarquer qu'il n'était pas du tout comme le commun des mortels. Je levai les yeux au ciel. Cet homme était d'une modestie incroyable. Rien ne comptait plus que son travail. Pas étonnant qu'il soit toujours célibataire. Comment pouvait-il faire de nouvelles rencontres, autre que celles des soirées mondaines, s'il ne sortait pas plus souvent ? Mais je me doutais bien que c'était le cadet de ses soucis. Tant qu'il gagnait ses procès. Et sur ce point, nous étions bien différents. J'aimais profiter de la vie. M'amuser, sortir, voir des amis... Tout le contraire de lui, quoi.

Puis Eddy se mit à faire comme s'il ne comprenait pas où je voulais en venir. Mais je voyais bien que dans ses yeux, qu'il savait très bien de quoi je voulais parler. Alors, j'avais fini par lui faire mon numéro de sensualité pour le faire craquer. Je savais qu'il ne montrerait rien, mais n'en penserait pas moins. Ensuite, je m'en allais en direction de la cafétéria. Après m'avoir mater, Eddy me rejoint. Une fois à destination, Eddy commanda un café puis me regarda. En digne diva que j'étais, je pris le temps de réfléchir avant de dire :

"Un chocolat chaud, s'il vous plaît." Dis-je avec un sourire éclatant.

Après avoir récupérer notre commande, nous allâmes nous asseoir à une table que j'avais choisi : légèrement à l'écart pour notre intimité mais assez en vue pour que je vois qui entrait. Puis, avec un sourire, je dis à Eddy :

"Merci pour le chocolat chaud."

Je touillais mon chocolat chaud lorsque je repérai une jeune femme. Elle était avec moi en cours de photographie. C'était une gentille fille mais elle était bien trop bavarde. Elle ne savait pas garder un secret et ne savait jamais quand elle était de trop. Je vis son visage s'illuminer en m'apercevant. Elle me fit de grands signe de mains auxquels je ne répondis pas. Je fis semblant de ne pas remarquer cette grande demoiselle aux cheveux blond platine. Finalement, elle décida de me rejoindre.

" Salut Keringhton, tu vas bien ?

- Oui, Kelly...

- Bah alors, tu ne me présente pas ton... ami, me dit elle en jetant un coup d'oeil intéressé à Eddy."

Ma voix se fit plus dure et froide que je ne le voulais :

"Kelly, je te présente Edward. Eddy, voici Kelly, une camarade de classe...

- Enchantée Edward. Et sinon Keringhton, comment se passe ta grossesse. Je suppose que monsieur est l'heureux élu, toutes mes félicitations. Vous nagez dans le bonheur ça se voit. Bon et bien je vous laisse en amoureux, à bientôt !"

J'essayais de la faire taire par tous les moyens : murmures, coups de pieds dans les tibias. Mais rien à faire, cette grande pie continuait de bavasser. Et lorsqu'elle s'en alla, je dû affronter Eddy. Je n'osais pas plus lever les yeux et m'obstinais à me noyer dans mon chocolat chaud.
Revenir en haut Aller en bas
Edward C. Borden
« Edward C. Borden »



• Date d'inscription: : 21/02/2013



Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Re: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) EmptyLun 25 Fév - 3:34

Je savais bien que Keri avait compris pourquoi j’avais trainé quelques secondes derrière elle. En même temps, je n’étais pas du genre à cacher mes attentions non plus, donc bon. De plus, je savais qu’elle ne le prendrait pas mal. Depuis le temps qu’elle et moi on se connaissait… Il n’y avait plus vraiment de secret maintenant donc bon. Je pouvais encore faire ce que je voulais en ce qui la concernait. Après tout jusqu’à présent, elle ne m’avait absolument jamais rien refusé. Un jour, peut-être que ça pourrait arriver, mais tant qu’elle ne disait rien, c’était bon pour moi, tout simplement !

Cependant, j’aimais bien jouer les innocents tout en sachant que j’étais tout sauf ça ! L’innocence, moi, je ne connaissais pas. C’était une notion que j’avais toujours ignorer pour la simple et bonne raison que ça ne me correspondait pas du tout. Pour tout le monde, je faisais parti des gentils parce que j’étais l’avocat, mais personne ne savait ce que je faisais pour gagner. Des trucs pas honnêtes parfois, mais tous les moyens sont bon pour gagner, non ? A force, on s’y habituait à faire des coups bas vers la partie adverse. Personnellement, je connaissais pleins d’avocats qui avaient des remords à faire ce genre de chose. Moi, pas. Peut-être parce que je n’étais pas si humain que ça en fin de compte… Allez savoir !

En arrivant à la cafétéria je demandais un café, tout simplement avant de demander ce que Keri voulait. Celle-ci se mit à réfléchir sur ce qu’elle allait prendre et au bout de plusieurs secondes, elle demanda un chocolat chaud. Je payais la commande avant que nous partions en direction d’une table. Je me laissais tomber sur la chaise en face de la jeune femme. Nous étions un peu à part dans le café, mais c’était tant mieux. Je n’aimais pas trop qu’on écoute toutes mes conversations. Je préférais l’intimité d’un bureau ou un truc dans le genre. Ouais, c’était un casernier, on me l’avait déjà dit plusieurs fois ! Mais j’assumais ! Il fallait bien après tout.

- Je t’en pris, répondis-je quand Keri me remercia pour le chocolat.

Bah ce n’était pas comme si ça allait me ruiner de lui offrir ce chocolat chaud. Et puis, par principe, ce n’était pas vraiment aux filles de payer donc… En parfait gentleman, c’était moi qui payais. Je vidais le petit sachet de sucre dans ma tasse de café avant de me mettre à touiller le liquide sombre. J’avais le nez un peu plongé dans ma tasse C’était assez tranquille jusqu’à ce qu’une jeune femme ne débarque à notre table. Je relevais le nez avec ma tasse en main quand la nouvelle venue demanda à Keri comment elle allait. Je ne me mêlais pas à la conversation. Je ne le connaissais pas cette fille donc je n’allais pas lui tailler la bavette.

Enfin, je pensais que j’allais passer outre cette fille, mais elle fit remarquer que Keri ne nous présentait pas. Etait-ce vraiment utile ? Par politesse, je lui fis un signe de tête quand elle me la présenta comme s’appelant Kelly. Je commençais à boire mon café quand d’un seul coup, le mot « grossesse », « monsieur est l’heureux élu », « nagez dans le bonheur » et « amoureux » entrèrent dans mon cerveau. Je manquais de m’étouffer avec ma gorgée de café que j’avais commencé à avaler. Je toussais deux ou trois fois pour faire passer le tout avant de regarder Keri avec des yeux écarquillés. J’avais à peine remarqué que l’autre était partie.

- C’est quoi cette histoire ? T’es enceinte ?!

Ca c’était… inattendu comme nouvelle ! Je pouvais imaginer pleins de personnes avec des enfants, mais bizarrement, je ne pouvais pas m’imaginer Keri avec. Bien sur, je ne doutais pas qu’un jour elle en aurait, mais là, dans l’immédiat… J’avais presque envie de rire. Bon, elle était où la caméra cachée ?
Revenir en haut Aller en bas
Keringhton P. Sullivan
« Keringhton P. Sullivan »



• Date d'inscription: : 27/12/2011



Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Re: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) EmptyLun 25 Fév - 5:01

Je ne regardais même plus Eddy. Si j'avais pu, je me serais enfuie et cachée... A Tahiti tiens. Non, je suis une princesse tout de même, je ne vais pas me cacher dans un trou à rats. Alors, me voilà à essayer d'éviter son regard. Je baissais les yeux vers ma tasse de chocolat.
Eddy avait manqué de s'étouffer. Si la situation n'était pas aussi... Sérieuse, j'en aurais ris. Il n'arrivait pas à croire que je puisse être enceinte. Je priais pour qu'il ne retienne pas la partie qu'il ne fallait pas à savoir qu'il était le père. Finalement, je relevais la tête et affrontais son regard. Avec un air de défi, je lui répondis :

"Oui, je suis enceinte. De deux mois et quelques..."

Je m'arrêtais là. Maintenant que c'était dit, autant aller jusqu'au bout. Eddy était intelligent, il saurait que les dates concordaient... Ma grossesse datait de mon départ après l'avoir vu... Je continuais de touiller mon chocolat avant de rapprocher ma tasse vers mes lèvres. Je soufflais doucement dessus avant d'en boire une gorgée. Je paraissais sûrement très calme pourtant je luttais pour conserver mon sang-froid. Je clignais des yeux d'une manière très élégante avant de regarder de nouveau Eddy. Je savais qu'il devait bouillonner et je n'attendais qu'une chose... Le voir me dire que ce n'était pas possible et tout les discours que tiennent les hommes après que oups, ils mettent une femme enceinte.
Revenir en haut Aller en bas
Edward C. Borden
« Edward C. Borden »



• Date d'inscription: : 21/02/2013



Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Re: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) EmptyLun 25 Fév - 10:38

Franchement, ce que j’apprenais là, c’était forcément une blague parce que ça ne pouvait pas être vrai pour la simple et bonne raison que Keri ne pouvait pas être enceinte. Enfin, elle n’avait pas vraiment le profil pour ! Surtout maintenant qu’elle m’avait avoué vouloir lancer sa carrière de mannequin et jusqu’à preuve du contraire, on ne devenait pas mannequin avec un enfant dans le ventre. Du coup… tout ça était vraiment impossible ! Moi, en tout cas, je n’y croyais pas un traitre mot ! Du coup, j’avais presque envie de lui demander où était cette caméra cachée ! Du coup, je préférais de lui demander confirmation.

J’avais posé ma tasse de café, histoire de d’éviter de mourir étouffé parce que j’avais encore des années à vivre ! Je ne comptais pas y laisser ma peau maintenant. En tout cas, j’attendais qu’elle me réponde mais elle gardait les yeux baissés sur sa tasse de chocolat chaud… okay… Je devais surement avoir ma réponse pour le coup. Je m’attendais à ce qu’elle garde le silence encore longtemps jusqu’à ce que finalement elle lève la tête avec un air de défi que je lui connaissais bien. Là, je pouvais me dire que je m’attendais vraiment au pire… Je la fixais sans siller, attendant qu’elle me réponde parce que c’était ce qu’elle allait faire.

Keri me confirma les dire de la fameuse Kelly et elle m’annonça même de combien de temps elle était enceinte : deux mois et quelque. Maintenant je comprenais pourquoi je n’avais rien vu. C’était récent. Bref, je m’attendais à la suite sauf que la phrase resta en suspend. Et beh quoi ? Elle devait bien avoir un copain ou je ne sais trop quoi, non ? Un bébé ça ne se faisait pas tout seul à ce que je sache. Et puis, elle n’était pas vraiment du style à aller faire une fécondation in vitro. Sinon, je me demandais quel problème psychologique ou je ne sais trop quoi comme souci mental.

Je m’apprêtais à répondre un truc quand dans ma tête je fis rapidement le calcul dans ma tête et donc deux mois et quelque ça remontait à environ décembre. J’avais à peine d’ouvrir la bouche, jusqu’à ce que je sente mon visage se décomposer sur place. Oh merde ! Y avait-il une probabilité que… Ouais peut-être, mais peut-être pas à cent pour cent quand même ! Je soufflais légèrement avant de reprendre la parole :

- Rassures-moi deux secondes, j’ai pas été ta seule relation sexuelle pendant le mois de Décembre, hein ?

Non parce que si c’était le cas, là, ça n’allait pas du tout être possible ! Non mais franchement, est-ce que c’était le moment pour qu’un truc pareil me tombe sur les bras ? Pas vraiment non ! Et en plus de ça, il y avait Jessica qui n’allait pas prendre parfaitement bien la nouvelle. Rah mais dans quelle merde est-ce que je m’étais fourré, moi, encore ! Je sentais que mon séjour à New York allait être encore plus épique que ce qu’il était prévu d’être ! Je le savais bien que j’aurais du me faire envoyer toutes mes affaires manquantes par la poste, comme ça, je n’aurais pas eu ça sur les bras. Edward, t’as encore fait le mauvais choix !

Enfin, n’allons pas trop vite non plus parce que tout dépendait de ce que Keri allait me répondre ! Si jamais elle me disait que non, et bien j’avais une chance pour ne pas être le père de cet enfant. Si elle me disait que oui… Mais non, mais non ! Elle allait forcément me dire qu’elle avait eu d’autres rapports ! Je la connaissais bien et c’était impossible que je me trompe ! En tout cas, il n’y avait pas à dire, je commençais à avoir chaud ici… Ils ont augmenté la température ou quoi ? Fallait qu’ils se calment sur le thermostat du chauffage hein ? Parce qu’on était peut-être fin février, et il faisait encore froid, mais ce n’était pas une raison pour que les lieux deviennent un sauna !
Revenir en haut Aller en bas
Keringhton P. Sullivan
« Keringhton P. Sullivan »



• Date d'inscription: : 27/12/2011



Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Re: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) EmptyLun 25 Fév - 11:11

Je n'ouvrais plus la bouche, lui laissant le temps non seulement de faire le calcul mais également d'assimiler les chances qu'il y avait pour qu'il soit le père... En l'ocurence, 100%. J'avais couché avec Eddy et puis j'étais rentrée pour New-York. Voyant que je me sentais mal, j'avais immédiatement fais un test de grossesse. Qui c'était révélé positif. Je n'y avais pas cru immédiatement. J'avais alors fais une prise de sang... Mais les signes ne trompent pas, j'étais bel et bien enceinte. Au début, ça avait été aussi agréable que de se recevoir un coup de poing dans le visage. Je ne voulais pas de cet enfant. Les raisons en étaient évidentes : j'avais une carrière à faire décoller, je ne voulais pas changer mon mode de vie presque meurtrier pour un enfant, le père... Le père serait absent de sa vie. Et puis, un jour, je m'étais mise à parler à mon ventre. A lui demander si la couleur de ce fard à paupières m'irait... Et c'est là que j'ai compris que je ne pouvais pas avorter. Je voulais de ce bébé car au fond... j'en avais toujours rêvé. Même si j'avais toujours prétendu détester les enfants.
J'observais Eddy avec un air très calme et très posé. S'il y avait bien une chose que j'avais apprise en haute société, c'était masquer mes émotions et paraître impassible. Limite inaccessible tant je paraissais froide et distante. Lui... C'était une boule d'énergie prête à exploser. Je préférais ne pas ouvrir la bouche tant qu'il ne m'aurait pas parlé. Après son calcul, Eddy ouvrit la bouche et me demanda de le rassurer.

"Je pourrais le faire mais ce serait un mensonge. Tu es le seul homme avec qui j'ai couché ces deux derniers mois. Alors oui... Je suis enceinte de toi."

Voilà c'était dit. Exactement ce que je ne voulais pas. Une lueur d'agacement naquit dans mes yeux et ma bouche fit une petite moue. Mais ce n'était comparé à mes mains. Mes longs ongles tapotaient la table. Je ne voulais pas lui dire qu'il était l'heureux père mais il avait fallut qu'une espèce de p*tasse blonde sans cervelle l'ouvre. Tout moi ! La vulgarité quand ma fureur était trop grande. J'attrapais ma tasse et bus une nouvelle fois, regrettant de ne plus pouvoir y glisser un soupçon de vodka. Au moins, j'aurais eu l'esprit un peu plus léger. J'avais oublié ce qu'était la sensation d'être constamment à jeun. Je fixais finalement Eddy. J'avais une envie de lui hurler dessus. Après tout, c'était moi qui portait ce bébé, moi qui subissait tous les changements... Et encore moi qui allait devoir affronter le regard des autres... Une femme seule élevant un enfant... Mon regard se fit alors plus dur et pour une raison inconnue, j'en venais à lui en vouloir.
Revenir en haut Aller en bas
Edward C. Borden
« Edward C. Borden »



• Date d'inscription: : 21/02/2013



Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Re: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) EmptyMar 26 Fév - 4:20

Keri ne répondait pas et ne pas avoir de réponse me rendait fou. J’avais l’impression que les secondes étaient devenues des heures avec son mutisme. Bon sang, il n’y avait pas besoin de réfléchir trois cents ans pour me dire si oui ou non j’avais été le seul avec qui elle avait couché en Décembre ! Il n’y avait pas trente-six possibilités. Et puis, honnêtement, je préférais qu’elle me dise que non, qu’il y avait eu Pierre, Paul et Jacques plutôt que de me dire « Non tu es le seul avec qui j’ai eu un rapport en Décembre ! Joyeux Noël, Eddy ! ». De toute ma vie, l’attente d’une bête réponse n’avait pas été aussi stressante ! Même pour les résultats de mes examens je n’avais pas autant stressé. Parce que même si je n’avais pas de raison de rater, la concurrence avait été assez élevée donc pour ma remise de diplôme, j’avais eu le plus gros moment de stress de toute ma vie !

Jusqu’à aujourd’hui ! Tout ça ne pouvait pas vraiment être réel, on me faisait une blague ou je ne sais quoi, mais il fallait se rendre à l’évidence que non ; la blague était bien réelle ! Je pouvais voir dans le regard de Keri qu’elle n’avait pas menti quand elle me l’avait dit. Il n’y avait plus qu’à prier pour qu’elle me dise qu’il y avait 30% (ou moins si possible) de chance que je sois le père de cet enfant-là ! Je me pris une magnifique baffe dans la figure quand elle m’annonça que j’étais le seul du mois de Décembre. Putain de merde alors ! Je venais de me prendre une enclume d’un million de tonne sur le coin de la gueule et ça faisait mal ! Très mal ! Cette nouvelle tombait mal… Très, très, très mal, même ! Est-ce que j’avais une tête à devenir papa, moi ?! Bah non ! Puis en plus, les enfants, ce n’était même pas dans mes projets de vie encore alors hein… puis, si je me souvenais bien, Keri en voulait pas non plus…

C’était la merde quoi ! La grosse merde ! Je pris une énorme inspiration avant de reprendre mon calme. Non, Edward, il ne faut pas paniquer ! Ce n’est pas le moment ! Surtout que d’habitude, je ne paniquais jamais, même quand un procès était serré de chez serré ! Je reportais mon attention sur Keri qui ne semblait pas particulièrement de bonne humeur. Et voilà, ça allait être de ma faute maintenant ! Beh voyons ! Si elle pensait que j’avais demandé quelque chose, bah elle se trompait. Si elle ne voulait pas que je le sache (et moi non plus, je ne voulais pas savoir, mais ça c’était un peu trop tard pour y penser) et bien il fallait qu’elle s’en prenne à cette Kelly qui était venue tout déballer d’un coup. Une vraie blonde cette nana-là ! C’était affolant ! Pourtant j’en connaissais, hein. Mais là… Il fallait lui donner le award de la stupidité.

- Okay, et tu comptes en faire quoi, concrètement ?

Question un peu con, je devais bien le reconnaître, mais je préférais demander quand même. Enfin, je me doutais bien qu’elle n’aurait pas attendu deux mois et des poussières pour avorter donc… Aïe, aïe, aïe… Comment dire que je suis dans la merde la plus grosse qu’on ait pu faire en cette année 2013 ?! Je le savais que j’aurais mieux fait de rentrer dans ce foutu hôtel directement plutôt que d’avoir la chouette idée de venir faire un tour au centre commercial ! Je le savais ! La prochaine fois, j’écouterai mon instinct parce qu’écouter son cerveau, c’était trop nul ! Au beau milieu du silence, mon Blackberry se mit à sonner et en un rien de temps je décrochais. J’avais à peine eu le temps de voir qui était l’appelant, mais je savais que c’était Jessica.

Rapidement, je prétextais que j’étais encore avec mon client et que je la rappellerais plus tard parce que là, elle dérangeait. Dans un sens, c’était vrai, elle dérangeait ! Et moi, j’allais lui annoncer ça comment à elle aussi ? Putain ! Déjà une femme sur les nerfs, c’était chaud patate, alors deux… Autant aller se passer la code au cou de suite parce qu’il n’y avait pas vraiment d’autres issus possibles cette fois-ci ! Quand je raccrochais, je posais le téléphone sur la table, au moins, je pourrais répondre plus rapidement si c’était urgent.

- Excuse, c’était ma fiancée, elle s’inquiétait que je l’appelle pas…
Revenir en haut Aller en bas
Keringhton P. Sullivan
« Keringhton P. Sullivan »



• Date d'inscription: : 27/12/2011



Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Re: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) EmptyMar 26 Fév - 11:41

Oh que oui, Eddy allait en prendre plein la face. Il fallait bien que je passe mes nerfs sur quelqu'un et tant qu'à faire... Le père de mon enfant était là devant moi. J'étais vraiment énervée. Tout ce que j'avais en tête, mes projets etc, venaient tombaient à l'eau sous mes yeux. Mais comment aurais-je pût deviner qu'il viendrait à New-York ?? J'étais persuadée qu'il ne quitterait jamais Los Angeles... Après tout son travail était toute sa vie, je ne pensais pas qu'il voudrait un jour venir à New-York... Comme par hasard, il fallait que son procès soit à New-York quand j'étais enceinte... Je fulminais intérieurement. Eddy ouvrit la bouche. Il me demanda ce que je comptais faire. Je l'observais avec un air appuyé. Je pense que la réponse était claire. Néanmoins, je tins à mettre les points sur les "i".

"Je compte bien garder et élever ce bébé."

J'avais eu une voix dure et ferme. Il devait le savoir. Rien, rien ne me ferait changer d'avis. J'avais été adopté alors que je n'avais que quelques jours, je ne voulais pas faire la même erreur que ma mère, sachant que contrairement à elle, je pouvais compter sur le soutien, autant morale que financier, de mes parents. La question était réglée. Ce bébé viendrait au monde et Eddy n'avait pas son mot à dire. Je me mis à touiller à nouveau mon chocolat. Je posais ma touillette. Eddy prit son téléphone. Pendant ce temps, j'en profitais pour boire un peu plus de mon chocolat. Même si cette discussion n'allait pas dans le sens que je l'aurais voulu, je ne pouvais m'empêcher de savourer une bonne tasse de chocolat chaud. Il raccrocha et s'excusa. Sa fiancée s'inquiétait. SA QUOI ?????? Ce fut à mon tour de m'étouffer. Je toussais fortement. Finalement, l'air pénétra dans mes poumons. Je restais un moment sans parler, respirant avec difficulté. Je sentais mes larmes couler sur mes joues. Et merde ! J'allais ruiner mon maquillage à cause... J'eus une furieuse envie de lâcher un grognement. Je relevais un peu la tête et vis que Eddy comptait ouvrir la bouche. D'un geste théâtral, je le fis taire. Je sortis un mouchoir de mon sac puis d'une main experte, je me mis à l'oeuvre. Je penchais la tête en arrière puis tapotais sur mes joues en remontant vers mes yeux. De là, j'essuyais mes larmes en allant de l'intérieur de l'oeil vers mes tempes de manières à sauver ce qui restait. Je sortis ensuite mon miroir. J'avais limité la casse et je restais présentable. Je refermais mon miroir d'un coup sec et posais mon regard de tigresse en furie sur Eddy.

"Tu es fiancé et tu ne m'as rien dis ? Tu es sur le point de te marier et tu ne dis rien..." lui dis-je dans un murmure dangereux.

Il suffisait d'un mot pour que j'explose. Femme enceinte veut dire les nerfs à vif. Déjà que je n'étais pas le genre de femme calme, douce et patiente... Avec un mioche dans le bide... Je risquais de devenir carrément incontrôlable. Mes mains tremblaient. Comment avait-il pût me cacher un truc pareil...
Revenir en haut Aller en bas
Edward C. Borden
« Edward C. Borden »



• Date d'inscription: : 21/02/2013



Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Re: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) EmptyMar 26 Fév - 22:19

Les femmes étaient sans aucun doute les êtres que je ne comprendrais jamais ! Après tout, nous n’étions pas vraiment fait pour nous comprendre en réalité et ça, je n’avais jamais été sans le savoir. Je n’allais pas dire que je le savais plus que quiconque parce que c’était faux, quand même. Mais quand même… est-ce que c’était la peine de tout me mettre dans la figure ? Je ne le pensais pas non ! Après tout, même si j’avais ma part de responsabilité et bien je n’étais pas tout seul dans l’histoire parce que jusqu’à preuve du contraire, il fallait être deux pour faire un enfant. Enfin pour l’instant, tout ce qui m’intéressait, c’était de voir ce qu’elle comptait faire de ce bébé, même si je me doutais déjà de la réponse.

Cependant, j’avais quand même un espoir pour qu’elle me dise qu’elle ne comptait pas le garder ou quelque chose dans le genre. Ouais, c’était cruel comme genre de pensé, mais là, j’étais un peu pris de court… Honnêtement, si on m’avait dit ce matin que j’allais revoir Keri et apprendre que je l’avais mise enceinte, je me serais payé un bon fou rire en soutenant mordicus que c’était tout simplement impossible. Les enfants et moi ça faisait quarante milles et voir plus. La réponse qu’elle me donna me fit légèrement soupirer. Ben oui, j’aurais dû m’attendre à quoi ? A ce qu’elle me dise : « Non, je compte accoucher sous X et le laisser au bon soin d’une famille qui l’aimera ? » Bah… Ouais un petit peu.

- J’aurais dû m’en douter…

Son air de dur ne m’impressionnait pas le moins du monde. Elle devait bien le savoir depuis le temps qu’on se connaissait, non ? Du coup, je restais neutre. Même si Keri pouvait être flippante par moment, je n’avais jamais été très impressionné. Surpris, peut-être, mais impressionné… On allait dire que non. J’avais vu pire dans ma vie, mais à force, j’avais appris à ne pas être impressionné par ceux que j’avais face de moi. Bon, mis à part ça, moi, j’étais dans la merde étant donné qu’elle n’allait pas me laisser donner mon avis. Sauf que je n’étais pas vraiment de cet avis là moi ! J’avais quand même le droit de parler puisque c’était un droit que nous avions tous. Bah oui, les droits Universels ! Je pouvais même lui sortir la page à laquelle c’était écrit.

- Je suppose que je n’ai pas mon mot à dire… hasardais-je tout de même.

Je m’attendais à une réponse plus que négative de sa part, mais mon téléphone se mit à sonner. Jessica était une femme stressée de la vie. Dès que j’avais une minute de retard par rapport à ce que je lui promettais, elle se mettait presque à s’arracher les cheveux. On ne savait jamais quelque fois que je sois mort en voulant l’appeler. Enfin mort, c’était ce que j’allais être d’ici quelques temps quand Keri allait apprendre que j’étais fiancé. Techniquement, je l’étais déjà quand on s’était vu à Los Angeles, mais comme on ne s’était pas côtoyé pendant toutes les fêtes, je n’avais pas vu le besoin de lui dire. Honnêtement, mes fiançailles avec Jessica n’était pas du tout quelque chose à laquelle je tenais de l’importance. Au contraire.

Sauf que là, la situation était tout à fait autre. Maintenant et bien… j’étais obligé de lui dire ce qu’il en était de ma vie. Une fois mes paroles dites, Keri se mit à s’étouffer avec son chocolat chaud. Ah ! Chacun son tour ! Je penchais la tête sur le côté quand je vis des larmes coulées le long de ses joues. Ah ? Elle était entrain de pleurer ou bien c’était parce qu’elle s’étouffait ?! Je m’apprêtais à dire quelque chose, mais la jeune femme m’imposa le silence. Je refermais la bouche, attendant donc qu’elle se repomponne. Franchement, est-ce que son maquillage importait là ? Pas vraiment ! C’était bien une fille celle-là. Les ongles passent avant tout. Enfin bon. Je repris ma tasse de café que je continuais à boire.

J’avalais la dernière gorgée quand elle posa son regard noir sur le mien. Je la fixais donc d’un air toujours neutre. Elle ne me faisait pas peur alors je ne voyais pas vraiment pourquoi est-ce qu’elle s’obstinait. Après tout, on ne savait jamais quelque fois que les efforts payent… Enfin bon. Je levais les yeux au ciel avant de répondre :

- Oui je suis fiancé depuis un peu moins d’un an et pour ce qui est du mariage, aucune date n’a été fixée parce que je repousse le truc autant que je peux.

Ce n’était pas le moment qu’elle pète un câble parce qu’en plus de s’attirer une magnifique scène au beau milieu de cette cafétéria et bien on n’allait pas avancer d’un pouce. Sauf que cette fille avait plus d’hormone que cent filles réunies !
Revenir en haut Aller en bas
Keringhton P. Sullivan
« Keringhton P. Sullivan »



• Date d'inscription: : 27/12/2011



Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Re: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) EmptyJeu 7 Mar - 6:57

Je l'entendis marmonner qu'il aurait dût s'en douter. Et bien oui, je comptais assumer mes responsabilités et bien sûr sans lui. Je ne comptais pas sur lui, il était bien placé pour savoir que niveau financier, je ne manquais de rien. Il n'y avait qu'à voir ma voiture. Tout le monde savait que la diva que j'étais roulais dans une Lamborghini violette customisée selon mes désirs capricieux.
Je posais la main sur mon ventre, comme pour me rassurer. Cet enfant, je le gardais, même si mes projets venaient d'être quelque peu perturbés. Mais qu'importe, tout ce qui comptait était mon enfant. Je ne voulais pas reproduire la même erreur que ma mère biologique. Eddy me demanda s'il avait son mot à dire. Si la situation n'était pas aussi sérieuse, j'en aurais ris. Après tout, avec moi, personne n'avait son mot à dire quand je décidais de prendre une décision sans concerter personne voyons. Qu'en bien même, je déciderais de votre avenir. Je lui jetais un coup d'oeil avant de lui répondre :

"Tu n'as pas ton mot à dire et tu le sais déjà."

Et puis, comment demander à une femme atteignant presque son troisième mois de grossesse de penser à l'avortement.... J'avais déjà acheté les biberons, les couches... Pour les vêtements, j'attendais de savoir le sexe du bébé. Rien que d'y penser, j'étais toute excitée. Enfin, ça c'était avant qu'Eddy m'annonce qu'il était fiancé... Je manquais de m'étouffer. Lorsque finalement, je pûs enfin respirer, je pensais à mon maquillage qui avait failli connaître un désastre. Je réparai les dégâts d'une main experte. Et de manière toujours aussi théâtral, je lançais un regard noir à Eddy. Il était l'un des seuls hommes avec Liam et Cam à ne pas avoir peur de moi. Ces trois hommes ne baissaient pas les yeux et n'essayaient pas de s'enfuir lorsque je les fusillais du regard. Pourtant, même mon père avait un mouvement de recul lorsque je le fixais de cette façon. Il savait que j'allais lui faire regretter quelque chose. Mais eux trois... Non.
Derrière son air neutre, je sentais comme s'il me mettait au défi. Il me provoquait. Enfin selon ma conception des choses. J'écoutais ses explications en fulminant. Et bien sûr, comme toujours, je m'énervais lorsque ma bouche s'ouvrit :

"Mais je m'en fous qu'il y ait une date ou pas !! La situation reste la même !!"

Finalement, je respirais doucement en fermant les yeux en tentant de me calmer. Je ne devais pas m'énerver, je ne voulais pas qu'en plus que les gens sachent qui était le père, soient au courant qu'il était fiancé. Pourquoi cela m'énervait-il autant ? Et bien tout simplement parce que je ne supportais pas qu'une femme puisse approcher Eddy et le savoir fiancé... Je me demandais d'ailleurs, quelle femme avait enfin réussit à tenir plus ou moins tranquille Eddy... J'ouvrais les yeux. Il fallait que je sorte. Je le sentais que je devenais de plus en plus jalouse. C'était MON Eddy, il l'avait toujours été, même s'il n'était pas au courant et le savoir avec une autre... Ca me donnait envie de l'étrangler. Surtout que je portais son enfant, enfant conçu alors qu'il était fiancé et qu'il me l'avait caché. S'en était trop et mes hormones jouaient avec mes émotions. Là, j'eus une furieuse envie de pleurer alors qu'en temps normal, j'aurais plutôt eu envie de me jeter sur lui. Sans lui accorder un mot, je me levais, pris mes sacs et me dirigeai vers la sortie. Eddy, fiancé... C'était sûrement un mauvais rêve...
Revenir en haut Aller en bas
Edward C. Borden
« Edward C. Borden »



• Date d'inscription: : 21/02/2013



Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Re: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) EmptyVen 8 Mar - 0:36

Comme il fallait s’en douter, Keri ne voulait pas que je donne mon mot. Bon bah… Au moins, ça avait le mérite d’être clair ! Je devais fermer ma gueule ! Enfin bon, avec elle, de toute façon, ça ne pouvait pas en être autrement, ça aurait été trop beau ou alors trop suspect ou j’aurais en face de moi quelqu’un d’autre que Keringhton Parker Sullivan. Mais la question ne se posait pas de trop étant donné que j’avais bien elle en face de moi et pas quelqu’un d’autre. Je roulais des yeux avant de lâcher un soupire. Ben quoi ? J’avais bien le droit de ne pas être d’accord, non ? Mais ça, elle devait bien le savoir que ce n’était pas vraiment une chose que je voulais. Sinon, pourquoi est-ce qu’elle me l’aurait caché au point que ce soit cette fille blonde qui vienne tout balancer en toute innocence ?

Du coup, après sa réponse, je préférais ne rien dire. De toute façon, je n’aurais pas pu dire grand-chose étant donné que Jessica avait décidé que c’était le bon moment pour m’appeler. On ne pouvait pas dire qu’elle me sauvait la mise pour le coup. Surtout que moi, maintenant, j’étais bien embêté puisque je venais de révéler à Keri que j’étais fiancé. C’était à son tour de s’étouffer un coup. Chacun son tour, comme qui dirait. Puis, en voyant les larmes sur ses joues, je n’ai pas pu m’empêcher de me demander si elle pleurait vraiment ou si c’était parce qu’elle était entrain de s’étouffer. Mais en voyant sa tête une fois qu’elle eut réussi à sauver son maquillage, la première option s’évanouit instantanément. Keri, pleurer ? Il faudrait se lever de bonne heure pour voir ça !

Après qu’elle m’ait reproché de ne rien lui avoir dit, je lui expliquais qu’aucune date de mariage n’avait été prévu, précisant bien que je repoussais le truc au maximum pour lui faire comprendre qu’être fiancé n’était pas du tout quelque chose que j’avais souhaité, mais apparemment, elle ne fit pas le rapprochement. Keri se fixa sur le fait que j’étais quand même fiancé, devenant sourde au reste. Enfin, elle pouvait me balancer absolument tous les regards noirs qu’elle voulait, jamais elle ne m’impressionnerait. A force, elle devait bien le savoir, mais bon, ça ne coutait rien d’essayer, même si c’était chose toujours aussi inutile. Je lâchais un soupire. Ca allait être dur de lui faire entendre raison à cette tête de mule !

- Ouais bah moi je t’ai peut-être pas dit que j’étais fiancé dès le départ, mais t’as pas non plus avoué que t’étais enceinte donc va falloir que tu revois un peu le degré de culpabilité de chacun !

Je voyais bien qu’elle était énervée, il fallait être aveugle pour ne pas le voir, mais bon est-ce que c’était une raison pour que moi je me prenne tous dans la gueule et rien pour elle ? Elle était où la parité dans cette histoire ? Parité mes fesses oui ! Ca arrangeait bien les gens dans certaines situations et dans d’autres, cacahuète ! Enfin bref, ce n’était pas le moment de parler de lois ! Du coup, Keri quitta la table avec ses sacs. Bah voyons ! Ca allait encore être moi le coupable dans cette histoire. Alors qu’elle s’éloignait, je sortis un billet le posait sur la table. Ils pouvaient bien garder la monnaie, je m’en foutais, ça n’allait pas me ruiner.

Je suivis Keri à travers la foule tandis qu’elle s’éloignait avec tous ses sacs. Je sentais que nous n’avions pas fini d’attirer l’attention des gens, elle et moi. Aujourd’hui, nous allions être les vedettes du centre commercial… Edward, la prochaine fois, rentre à l’hôtel sans faire de détour, ça attirera moins les emmerdes ! J’accélérais le pas pour la rattraper et une fois qu’elle fut à porter de main, je lui attrapais le bras avant de venir me planter juste devant elle.

- Je peux savoir ce qui te prend ?
Revenir en haut Aller en bas
Keringhton P. Sullivan
« Keringhton P. Sullivan »



• Date d'inscription: : 27/12/2011



Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Re: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) EmptyDim 17 Mar - 10:11

Quoi ? Moi ? Revoir les degrés de culpabilité ? Bah non, c'était lui le méchant ! Bah oui, j'avais eu l'enfant après ses fiançailles, non ? Il s'était d'abord fiancé sans même m'en tenir informée donc c'était lui le plus coupable... Non pas que ses fiançailles auraient changé quelque chose mais voilà, il me fallait une raison pour bouder et l'accuser de quelque chose... Beh Eddy m'avait offert une excuse sur un plateau d'argent. Je n'allais pas refuser cela. Pourtant, je décidais de garder le silence. Je savais à quel moment je frapperais et ce n'était pas maintenant.
Je croisais les bras sur ma poitrine en continuant de lui lancer des regards venimeux. Je savais bien qu'il n'en serait pas pour autant effrayé. Après tout, Eddy avait bien plus de force que moi, il pouvait me casser en deux... Même si je pouvais me révéler tout aussi dangereuse que lui. C'était ce que j'adorais avec lui. Savoir qu'il n'avait pas peur de moi mais il ne me sous-estimait pas pour autant. Et puis, il s'aplatissait jamais devant moi. Même lorsqu'il était en tort. Voilà ce dont j'avais besoin avec un homme. Qu'il me tienne tête. Pour l'instant, je préférai me taire et saisir une meilleure opportunité pour lui balancer à la figure mon venin.
Je continuais de l'observer. Je ne pouvais nier l'effet qu'Eddy avait sur moi. Il était incroyablement sexy dans cette chemise. Elle lui allait vraiment bien... Elle mettait en valeur son torse musclé, ses bras si bien dessinés. Je devais faire de gros efforts pour ne pas lui sauter dessus et lui faire... Tellement de choses obscènes. Oh Eddy savait de quoi j'étais capable. Mais rapidement, mes hormones se chargèrent de mes pulsions sexuelles pour me donner un véritable coup de blues. Moi, Keringhton Parker Sullivan, pleurer ? Il en fallait beaucoup. Mais à l'heure actuelle, j'étais enceinte donc... Mes hormones étaient totalement chamboulés et se jouaient de moi !! Sentant les larmes brûlaient mes yeux, je me dépêchais de m'enfuir loin de lui pour ne pas montrer ma faiblesse devant Eddy.
J'attrapais donc mes sacs et me ruais vers la sortie. Mes talons claquaient sur le sol et je me concentrais dessus. Je comptais presque mes pas pour m'empêcher de pleurer. Drôle de technique mais elle marchait. Je refoulais presque mes larmes lorsque je sentis que l'on tirait mon bras. Je me retournais et vis Eddy. Soudain, je le sentis alors... Mon coeur battait, mes larmes refirent surface et cette fois, elles coulèrent sans que je ne puisse les retenir. Je pleurais silencieusement, sans abandonner mon regard venimeux. Pourtant, au fond de moi, j'étais vraiment triste. J'avais décidé que mon enfant grandirait sans son père. Mais jamais je n'avais envisagé que son père revienne dans ma vie et qu'il m'annonce qu'il était fiancé. J'essayais de dégager mon bras mais Eddy continuait de me tenir. Il se doutait que j'allais m'en aller sans même lui répondre. D'une voix tremblante, je lui répondis :

"Eddy... Je dois rentrer, j'ai les affaires du bébé à ranger et d'autres trucs... Je..."


Ma phrase resta en suspens, je me mordis la lèvre, réprimant un sanglot. Hormones de merde ! Voilà l'un des inconvénients à être enceinte, en plus de ne pas pouvoir boire et fumer !!
Revenir en haut Aller en bas
Edward C. Borden
« Edward C. Borden »



• Date d'inscription: : 21/02/2013



Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Re: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) EmptyLun 18 Mar - 10:38

Ca me sidérait que Keri me remette absolument tout sur le dos alors que je n’étais pas coupable à cent pour cent de tout ce qui arrivait. D’accord, j’avais ma part de responsabilité, surtout si j’étais le père de cet enfant. Non pas que j’en doutais étant donné que je la croyais quand elle me disait qu’il n’y avait eu personne d’autres que moi au moment où elle était tombée enceinte. Je n’avais aucune raison de ne pas la croire. Jusqu’à preuve du contraire, elle avait toujours été honnête avec moi. Jusqu’à présent, je n’avais jamais découvert que ce qu’elle avait pu me raconter était faux ou quoi que ce soit. Du coup, je n’avais pas moyen de remettre sa parole en doute. Mais me laisser porter le chapeau pour tout, j’étais désolé, mais non.

Je voulais bien reconnaître que j’avais merdé en ne lui disant pas que j’étais fiancé depuis le début. Mais qu’est-ce que j’y pouvais moi, si je ne voulais pas faire de ces fiançailles une réalité ? Avant de le dire à Keri, je n’avais pas vraiment réalisé à quel point je n’avais pas accepté cet arrangement. Jessica semblait s’en accommoder, contrairement à moi. Elle paraissait beaucoup plus résignée. Je savais qu’elle m’aimait bien, et je me demandais bien pourquoi, mais moi, cette fille, je ne l’aimais pas du tout. Oh bien sur, elle était gentille, attentionnée et elle était attachante quand elle s’y mettait, mais mis à part, ça, je ne l’aimais pas dans le sens où on devait aimer quelqu’un qu’on allait épouser. Du coup, repousser la date du mariage, c’était la seule chose que je pouvais faire.

Je reconnaissais que j’aurais pu lui dire que j’étais fiancé, mais est-ce que ça aurait changé quelque chose entre nous ? C’était évident que non. Entre elle et moi, j’avais presque envie de dire que c’était à la vie, à la mort. Il y avait ce truc entre nous qui faisait que voilà. Malheureusement, je ne saurais pas dire exactement quoi.Ca ne s’expliquait pas vraiment. Ca, là-dessus, j’étais certain de ne pas me tromper étant donné que nos routes étaient toujours menées à se croiser. Ca ne s’expliquait pas non plus. Après tout, qu’on se croise à Los Angeles, c’était à la rigueur normal, mais qu’on se croise à New York… il fallait vraiment que le hasard fasse bien les choses. Ce que Keri me reprochait, c’était juste quelques arguments pour avoir une raison de m’engueuler… Foutue femme enceinte !

Elle pouvait bien me lancer tous les regards meurtriers du monde, ça ne changerait absolument rien à la donne. Je ne connaissais pas les autres personnes qu’elle côtoyait, mais j’étais certain qu’on ne devait pas être nombreux à lui tenir tête. Sans vouloir me vanter, j’avais été un des premiers à ne pas céder, ni exécuter ses caprices comme tout le monde pouvait le faire à une époque. Cependant, ce n’était pas parce que je ne cédais pas à ses regards meurtriers que je la sous-estimais. Je savais que Keri était une femme forte qui savait ce qu’elle voulait. Mais il n’y avait rien à faire, j’étais difficilement impressionnable en fait. Et puis, avec le boulot que je faisais, il fallait bien que je sache tenir tête, sinon, comment est-ce que je gagnerais si je pliais ? Décidemment, le métier d’avocat m’allait plus que bien quand on y réfléchissait deux secondes.

Enfin, pour l’instant, avocat ou pas avocat, je ne savais vraiment pas quoi faire d’autre que de poursuivre Keri dans le centre commercial alors qu’elle s’éloignait à grands pas. J’avais payé l’addition à l’arrache, ne me préoccupant pas le moins du monde de la monnaie. Ils pouvaient tout garder, ça m’était égal. Tout ce que je voulais, c’était la rattraper. C’était franchement très excessif comme réaction et j’avouais que je ne la comprenais absolument pas. Mais à mon avis, il allait se passer des années avant que je puisse comprendre comment Keri fonctionnait réellement. Quand je la rattrapais pour la tourner vers moi, je lui demandais clairement ce qui lui arrivait. On allait se donner en spectacle, mais tant pis.

Je fus réellement choqué de la voir pleurer. C’était bien la première fois que je la voyais dans cet état-là et je devais avoir l’air dépité tellement c’était inattendu comme réaction. Mais malgré ses larmes, elle continuait à me fixer durement. M’enfin, cette fille n’arrêtait-elle donc jamais d’essayer de me faire plier ? Son regard ne m’impressionnait pas, je ne voyais pas vraiment pourquoi elle continuait. Je pensais vraiment qu’elle n’allait pas me répondre étant donné qu’elle essayait de me faire lâcher son bras. Sauf que je le tenais et je n’étais pas décidé à le lâcher. Je le tenais, mais ce n’était pas pour autant que j’appuyais dessus comme un malade pour lui faire mal. Quand même, je n’étais pas comme ça.

Sa voix fut tremblante quand elle me répondit qu’elle devait y aller. Je découvris en même temps que tout ce qu’elle avait dans le sac était pour le bébé à venir. Et beh… Elle s’y prenait vachement tôt, n’empêche ! Mais j’allais éviter ce genre de remarque parce que, certes, elle pleurait, mais ça ne l’empêcherait pas de me mettre un coup bien placé pour se débarrasser de moi. Conscient des regards qui convergeaient vers nous, et je détestais ça, j’annonçais :

- Je t’accompagne et ce n’est pas la peine de refuser parce que je vais te suivre là où tu iras !

C’était une consigne on ne peut plus claire et précise. Keri n’avait pas le choix !
Revenir en haut Aller en bas
Keringhton P. Sullivan
« Keringhton P. Sullivan »



• Date d'inscription: : 27/12/2011



Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Re: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) EmptySam 30 Mar - 9:04

Bah ouais, tout était de la faute d'Eddy. Oui, selon moi, c'était lui et lui seul le coupable. Il m'avait caché sa fiancée et son futur mariage. Il pourrait me répéter des centaines de fois que le mariage était sans cesse repousser, je n'en démordrais pas. S'il y avait fiançailles, il y aurait un jour ou l'autre mariage. Sauf que voilà, Eddy allait être père... Non, de toute façon, je ne lui avais pas laissé le choix. Quoi qu'il arrive, Eddy reprendrait sa vie, en oubliant ce fâcheux incident. Quant à moi, j'élèverais mon enfant sans son aide et surtout sans lui.
Donc, j'avais fini par m'en aller, sans même me donner la peine de le prévenir de mon départ. Mes larmes commençaient à me brûler les yeux mais je ne voulais surtout pas qu'il me voit ainsi. J'essayais de garder une image de femme forte, fière, intouchable. Mais avec ces foutus hormones, j'allais vite passer pour une de ces femmes pleurnichardes, déprimant dans un pyjama winnie l'ourson devant des films gnan gnan. J'espérais vraiment qu'il ne verrait jamais cette partie fragile de moi... Et comme par hasard, Eddy m'avait suivi, rattrapé et arrêté. M'en aller devenait plus difficile. Eddy avait bien plus de force de moi, il me tenait le bras et, à moins de m'arracher le bras du corps, je ne risquais pas de partir tant qu'il ne l'aurait pas décidé. Pourtant, il ne serrait pas très fort, juste assez fort pour me retenir. Je voyais que même dans des moments où je lui rendait la vie impossible, Eddy restait un véritable gentleman. Je lui expliquais que je devais rentrer arranger mes sacs. Pourquoi lui avais-je dis cela ? Tout simplement pour qu'il comprenne que j'avais la ferme intention de garder ce bébé. Eddy s'imposa alors. Il me dit qu'il venait avec moi, et ce n'était pas la peine d'essayer de marchander, il viendrait. Sachant qu'il était aussi têtu que moi, essayer de le faire changer d'avis serait aussi facile que de garder de la fumée entre mes mains.
Capitulant, sûrement trop fatiguée pour tenter le coup, je lui répondis :

"Ok, si tu veux... Je rentre, je suis en voiture. Tu pourras me suivre ?"


Je savais d'avance qu'il était en voiture. Nous venions d'un monde où les personnes ne prennent jamais les transports en commun, tout simplement parce que nous ne faisions pas partie du commun des mortels. Le luxe était une chose à exhiber sans modération, selon moi. Mais je savais qu'Eddy n'aurait aucun mal à me suivre. Une Lamborghini de couleur violette électrique, ça ne passait pas inaperçue. Oui, je n'étais pas le genre de femme discrète. Toutes les personnes me connaissant, le savait. Même Gossip Girl était au courant !! J'avançais alors pour rejoindre le parking sous-terrain. Je remarquais alors une chose. Même dans les pires moments, je n'abandonnais pas ma démarche fière, féline. Le genre de démarche qui faisait tourner des têtes. C'était plus fort que moi, il fallait que je remue ce magnifique petit popotin.
Je montais dans ma voiture et mis un certain temps avant de démarrer. Déjà parce que je rangeais mes sacs sur le siège à côté mais aussi parce que je me laissais le temps de me ressaisir. Il ne fallait plus que je craque, plus jamais. Je démarrai et m'en allais, laissant le temps à Eddy de me suivre.
Sur la route, je ne cessais de jeter des coups d'oeil à mon rétroviseur pour m'assurer qu'Eddy était derrière moi. Etrangement, ça me rassurait de le savoir avec moi, me suivant... Un peu comme s'il me protégeait. Mais ce n'était pas le cas. Nous arrivions dans le quartier résidentiel de Manhattan. Evidemment, c'était un quartier où les habitants pouvaient se payer des voitures de luxe. je n'aurais jamais accepté de vivre un quartier de pauvre. Lorsque nous arrivions à mon immeuble, je me garai. Quelques minutes après, je sortis de ma voiture et attendis qu'Eddy me suive. Nous entrions dans l'immeuble. Il n'y avait pas d'ascenseur. L'immeuble ne contenait que quatre duplex. Le mien était au 2éme étage.
J'ouvris la porte de mon magnifique chez moi. Je retirais mes escarpins que j'abandonnais sur une étagère que j'avais fais installer juste à l'entrée. Il n'y avait que mes chaussures passe partout, celles qui se portaient avec tout. J'entrais au salon et me laissais tomber sur le canapé, face à la baie vitrée. C'était ma place préférée. Je laissais Eddy faire comme chez lui mais je lui demandais néanmoins :

"Tu veux boire quelque chose ? Manger ?"
Revenir en haut Aller en bas
Edward C. Borden
« Edward C. Borden »



• Date d'inscription: : 21/02/2013



Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Re: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) EmptyDim 31 Mar - 8:57

C’était très déroutant de voir Keri se mettre dans tous ses états pour une histoire de fiançailles. A croire que lui assurer que je ne voulais pas me marier et que c’était contre ma volonté ne changeait rien. Enfin, ce n’était pas très compliqué de voir que ça changeait beaucoup de chose, non ? C’était moi qui allais me retrouver marié avec une femme que je n’aimais pas ! Et puis il était impensable de songer au divorce parce que sinon, j’allais me faire trucider sur le champ et sans passer par la case départ. Si ça ne tenait qu’à moi, je serais resté célibataire pendant quelques temps encore, peut-être pas indéfiniment, mais pendant quelques années. Mais il fallait croire que tout ne tenait pas qu’à moi.

Bref, je perdais mon temps à essayer d’expliquer ça à Keri surtout quand on voyait dans quel état elle se mettait… Néanmoins, la voir pleurer me choquait beaucoup plus que ce que j’aurais cru. Jamais je ne l’avais vu verser une seule larme et là, j’avais le droit à plus d’une. C’était assez troublant. Enfin, j’allais tout de même éviter de rester en mode statue parce que sinon, c’était clair que j’allais perdre toute crédibilité. Mais je ne voyais pas quoi lui dire jusqu’à ce qu’elle déclare qu’elle devait aller ranger les affaires du bébé. Là, j’avais déclaré que je la raccompagnais chez elle. J’avais aussi ajouté que c’était inutile d’essayer de m’en dissuader parce que je ne l’écouterais pas.

Je fus assez soulagé qu’elle accepte facilement parce que je n’avais pas envie de me battre avec elle. Exactement comme elle. Elle non plus n’avait pas l’air de vouloir se battre contre moi. Du coup, sa réponse venue, je lui adressais un léger sourire avant de la suivre en direction du parking souterrain. J’aurais bien aimé l’aider à porter ses sacs, mais je n’avais pas envie qu’elle me le balance à la figure pour me laisser KO au milieu du chemin. Disons juste que c’était une précaution que je prenais. Une prochaine fois, peut-être. Là, les circonstances étaient beaucoup trop particulières pour que j’ouvre la bouche pour dire quoi que ce soit. Enfin, j’accompagnais Keri jusqu’à sa voiture qui se détachait d’absolument toutes celles qui étaient garées dans les alentours. Elle était violette électrique. De quoi attirer l’œil !

Néanmoins, je ne fis aucune remarque là-dessus. Juste que ça m’amusait que Keri ait une telle voiture. Je la laissais là, me dirigeant vers ma propre voiture qui se trouvait un peu plus loin. Durant le trajet jusqu’à elle, j’étais pensif. Je marchais machinalement, sans trop faire attention aux alentours. Quand je m’assis au volant de ma voiture, je réalisais que j’avais fait tout ce chemin sans m’en rendre compte. Edward, il va falloir faire attention ! Je pris une grande inspiration et fermais les yeux avant d’expirer en les rouvrant. Je mis le moteur en marche et me dirigeais vers l’emplacement où j’avais laissé Keri. Elle démarrait aussi et du coup, je me mis à la suivre tranquillement.

Tout ce qui fallait espérer, c’était qu’il n’y aurait pas une énorme circulation qui me la ferait perdre de vu. Certes, avec une voiture d’une telle couleur, se serait compliqué, mais bon, avec énormément de voitures, tout était possible. Une fois lancé dans la circulation, je suivais Keri. Nos voitures n’avaient pas été séparées, du coup, je la suivais tranquillement ; une main sur le volant, l’autre, le coude posé sur la portière. En fond sonore, j’avais la radio, mais je ne l’écoutais pas vraiment. J’avais trop de choses en tête pour ça. Du coup, je ne pouvais pas tout faire. Je n’étais qu’un homme après tout, non ? Nous arrivâmes dans un quartier résidentiel et si j’en croyais le GPS intégré de ma voiture, nous étions au quartier résidentiel de Manhattan. Ca ne me surprenait pas trop parce que je voyais mal Keri à Brooklyn.

Je me garai à une place et rejoignis la jeune femme qui m’attendait. Comme un bon petit soldat, je la suivis dans les escaliers jusqu’au deuxième étage. Et bah… Il ne fallait pas faire les grandes courses tout seul parce que sinon, c’était le coup à faire quarante-huit allés et retours pour tout remonter. Je rentrais dans le duplex de Keri, et refermais la porte derrière moi. Là, j’étais en territoire inconnu, du coup, je ne pouvais vraiment faire le matin. Néanmoins, je regardais un peu partout autour de moi et je ne découvris rien qui ne correspondait pas à la jeune femme qu’était Keri. Ca avait du bon de se dire que les gens ne changeaient pas forcément.

- Va pour boire quelque chose, répondis-je. Ce que tu veux !

Je n’étais pas vraiment chez moi, du coup, je me voyais mal préciser ce que je voulais, surtout que je ne savais pas ce qu’elle avait. Du coup, je lui faisais confiance pour trouver quelque chose qui me plairait. Depuis le temps qu’on se connaissait, elle ne devrait pas avoir trop de mal, non ?
Revenir en haut Aller en bas
Keringhton P. Sullivan
« Keringhton P. Sullivan »



• Date d'inscription: : 27/12/2011



Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Re: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) EmptyLun 1 Avr - 10:25

Mon appartement était le reflet de ma personnalité. Comme disait certains de mes proches, il puait le luxe. Tableau hors de prix, décoration design, objets high-tech dernier cri. Mais le sanctuaire de ce luxe opulent était et restait ma chambre ! Un lit trois place digne de la reine de Saba, un magnifique tableau de moi dans un nu artistique en noir et blanc. Je l'avais accroché juste au dessus de mon lit. Et bien sûr, une porte mené à une pièce... Mon dressing. Vous savez, cette pièce remplie de robes haute couture, de chaussures hors de prix et de vêtements coutant la peau des fesses, pour une personne ayant un revenu moyen. Mais pas pour une princesse à son papa... Et puis, faire du mannequinat apportait de nombreux avantages également. Enfin bref, je l'adorais ce duplex. Papa l'avait fait en connaissant parfaitement mes goûts et mon incroyable égo surdimensionné.
Je m'étais laissée tomber sur le canapé en pensant qu'Eddy ferait comme si de rien était, enfin comme si il était chez lui. Mais je perçus un léger malaise. C'est vrai qu'il n'était encore jamais venu dans mon temple dédié à moi-même. Je devais penser à me faire un petit autel à mon effigie... Enfin bref. J'étais épuisée. Mon médecin m'avait prévenu que dès le début de la grossesse, je ressentirais de grosses fatigue. Comme si ces foutues nausées n'étaient pas assez. Au mois, j'avais une excellente raison pour ne pas bouger de mon lit le matin. Eddy me répondit qu'il voulait bien boire quelque chose, ce que je voulais. Je me levais et me dirigeais vers le bar. Ce qu'il me manquait, et oui, pas de whisky, pas de vodka, on oublie les margheritas et la tequila quand on est enceinte. Je servis un verre de whisky à Eddy et le lui apporta en déposant la bouteille sur la table. Vu ce que je venais de lui dire, il avait sûrement besoin de boire quelque chose d'assez fort.

"Monsieur est servi." Lui dis-je en plaisantant un peu.

Pendant ce temps, je retirais ma veste et mon pull over. Je restais en débardeur mais je regrettais de porter un slim au lieu d'un short... J'avais chaud, vraiment chaud ! Je le laissais un moment seul pour aller me chercher un pot de glace à la fraise. Ma dernière fringale. Je m'installais de nouveau, les jambes pliées sur le canapé. Je décidais alors de briser le silence.

"Ecoute... Je ne te demanderais pas t'assumer ce bébé, je compte l'élever seule. Je ne manque pas de moyens et puis... Tu as ta vie et une future femme... Donc, autant que tu n'es pas à te préoccuper d'un gosse."

J'espérais avoir l'air crédible... En réalité, j'avais une autre idée en tête. Pour commencer, le faire boire jusqu'à ce qu'il ne tienne plus debout mais surtout qu'il me parle de cette autre femme... J'étais d'une jalousie maladive. Ok , je n'étais pas avec Eddy mais c'était tout comme ! Ensuite, j'allais reprendre ma place et virer cette garce qui essayait de me piquer Eddy...
Revenir en haut Aller en bas

« Contenu sponsorisé »






Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Vide
MessageSujet: Re: Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy ) Empty

Revenir en haut Aller en bas

Mais qu'est que tu fabrique ici ?! ( Eddy )

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
When People Talk :: New York City :: La 7ème Avenue :: Le centre commercial-