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Et toi, ce soir, tu as besoin de moi ? [Pv Alexander W.]

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April M. Jones
« April M. Jones »



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Et toi, ce soir, tu as besoin de moi ? [Pv Alexander W.] Vide
MessageSujet: Et toi, ce soir, tu as besoin de moi ? [Pv Alexander W.] Et toi, ce soir, tu as besoin de moi ? [Pv Alexander W.] EmptyDim 17 Mar - 11:15

Le ciel était noir et le ciel sans étoile. Rien de bien étonnant étant donné que des nuages recouvraient le ciel. Le printemps était dans quelques jours et pourtant, le temps ne s’améliorait pas. De plus, ça n’aidait vraiment pas April pour gagner de l’argent car elle comptait vraiment sur les passants. Or, quand il faisait froid, elle attendait parfois longtemps avant qu’un client ne vienne lui demander ses services. La jeune femme n’avait pas réfléchi à deux fois avant d’accepter et de lui donner ses tarifs. L’homme avait immédiatement sorti la somme nécessaire et elle l’avait empoché avant de le suivre en direction de chez lui. Enfin, elle supposait que c’était vers chez lui, mais elle ne posait jamais de question sur l’endroit. Ca pouvait être chez lui comme chez quelqu’un d’autre, elle s’en moquait complètement. Elle avait l’argent et c’était tout ce qui comptait pour elle.

Comme à chaque fois, April ne ressentit pas vraiment grand-chose. En même temps, ce n’était pas vraiment à elle de prendre du plaisir, mais plutôt à eux. Jusqu’à présent, absolument personne ne s’était plaint de ses méthodes, mais elle, du moment qu’elle avait l’argent, c’était tout ce qui comptait. Le tout ne fut pas particulièrement long étant donné qu’elle ne faisait rien pour faire durer le plaisir. A quoi est-ce que ça pouvait bien servir qu’elle se décarcasse ? Ce n’était pas à elle de faire durer la chose. Du coup, elle acceptait plusieurs traitements différents, dans la limite du raisonnable, bien sur. Elle était déjà tombée sur de gros lourds qui avaient eu des idées assez bizarres, mais à chaque fois, elle avait réussi à se défendre. Un homme seul, c’était plus facile à s’en débarrasser qu’on ne le pensait. Surtout quand on savait où frapper et quand on avait été élevé par un des plus grands dealers.

A présent, la jeune femme marchait sans trop savoir où aller. D’une certaine façon, elle continuait de faire le trottoir, mais cette fois-ci, elle ne restait pas statique au même endroit. Il faisait froid et ce n’était vraiment pas bon pour la santé de rester immobile. Il était plus d’une heure du matin, et la nuit était encore loin d’être finie. April se fit siffler un bon nombre de fois par des jeunes des mauvais quartiers. Elle connaissait parfaitement le genre : draguer, mais pas payer. A partir du moment où ils n’avaient pas d’argent, elle ne prenait pas. De toute façon, elle était trop chère pour eux. Elle ne se sentait pas spécialement jolie, comme femme, mais elle ne se vendait pas à un prix rikiki. Il ne fallait pas abuser. Elle avait tout de même un prix même si parfois, elle faisait des exceptions, du moment qu’elle rentrait dans ses frais.

April ne faisait pas grand-chose dans sa vie mis à part faire le trottoir, manger, payer le loyer et se droguer. C’était là un de ses plus grands vices. Depuis qu’elle en avait volé à son père pour savoir pourquoi il vendait ça plutôt que d’avoir un travail honnête, elle avait vite compris et depuis, elle ne pouvait plus s’en passer. C’était mauvais, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher, vraiment pas… Et la drogue était chère, elle aussi. Pas aussi chère qu’elle, mais elle avait son prix. L’ayant laissé chez elle, la jeune femme sortit une cigarette de son petit sac et l’alluma avec un briquet rose fluo. Plus flash que celui-là, c’était dur à trouver ! Mais elle l’aimait bien son briquet, même si en fait, elle s’en foutait complètement. Ca ne coutait pas trop cher, donc elle pourrait vite s’en racheter un neuf quand celui-ci serait fini. En attendant, elle continuait de marcher tranquillement, prête à faire tout le tour de New York si besoin…


Dernière édition par April M. Jones le Jeu 18 Avr - 22:22, édité 1 fois
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Alexander M. Williams
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MessageSujet: Re: Et toi, ce soir, tu as besoin de moi ? [Pv Alexander W.] Et toi, ce soir, tu as besoin de moi ? [Pv Alexander W.] EmptyMer 27 Mar - 12:27

S'il y avait bien une chose que je détestais, c'était lorsque cet imbécile qui me servait de père décidait de m'exhiber aux yeux de ces colabateurs et de ces amis hypocrites comme un trophée de guerre. En réalité, Richard n'était pas mon père mais plutôt mon oncle. Ma mère l'avait trompé avec son jeune frère. Depuis ce jour, Richard me hait. Non seulement parce que je lui rappelle son frère mais également parce qu'il sait qu'un jour, je lui ferais payer pour avoir assassiner ma mère. Il l'avait battu jusqu'à ce qu'elle succombe. Il m'en avait fait baver... J'avais eu à subir les coups et les blessures, comme ma mère. Puis, Richard avait eu la brillant idée de me violer... Sa vie sexuelle devait être aussi active et passionnante que la routine d'un vieil escargot. Voilà qu'après des années à me torturer, me maltraiter, Richard avait décidé de faire de moi son héritier. S'il y avait bien une chose qui effrayait Richard c'était que sa réputation soit ternie. Il ne voulait pas voir sa réputation entachée, même noyée dans un scandale : trompée par sa femme avec son jeune frère, la violence à l'encontre de son épouse menant à son meurtre, les violences répétées sur son neveu, les viols commis sur ce dernier... Jamais sa réputation n'aurait pût être blanchie si cette affaire éclatait au grand jour. Donc, il décida d'acheter mon silence en me faisant devenir l'homme qu'il aurait aimé être. Aux yeux du monde, il me faisait passer pour son fils prodige qu'il aimait. Fier de mon parcours, il me demandait souvent d'apparaître dans ses soirées mondaines, en échange de quoi, il me payait et bien généreusement.
Ce soir, il avait été invité dans un restaurant chic, pour ne pas dire luxueux. Il avait donc quitter Miami pour un dîner à New-York. Je ne le supportais pas et heureusement, il ne comptait pas rester.
Donc, je me retrouvais coincé dans un stupide dîner avec des hypocrites, des menteurs et un psychopathe égocentrique. Quoi de mieux pour se sentir bien. Mais j'étais passé maître dans l'art de dissimuler ses émotions pour faire croire que d'autres émotions sont ressenties. Je me serais bien bourré la tronche, mais je doutais fort que l'autre psychopathe approuverait et si je voulais mon salaire... Il fallait que je prenne mon mal en patience.
Lorsque le repas toucha à sa fin, après avoir salué les connaissances de mon père, je prétextais un examen à passé demain bien assez tôt et qu'il me fallait beaucoup de repos. Je quittais le restaurant sous les regards admiratifs des amis de Richard. Une fois dehors, le froid me frappa au visage mais ce n'était pas du tout un problème. Je montais dans ma voiture donc qu'il fasse froid ou non, je m'en foutais assez. Je regardais l'heure... Il était déjà une heure du matin. Heureusement que je n'étais pas resté avec Richard... Pourquoi ce dîner avait-il été aussi long...? Je démarrai la voiture et quittai le parking du restaurant. Je ne roulais pas à une allure rapide. Conduire la nuit était plus dangereux car tous se sentaient invincible et veulent rouler plus vite ou en sens inverse... Bref, la nuit est remplie d'idiots irresponsables. Je tournais au coin de la rue et continuais lorsque je vis une silhouette marcher. Elle me disait bien quelque chose et lorsque je passais, je pris le temps de voir le visage de cette jeune femme. Je m'arrêtai et baissai la glace, laissant l'air froid s'engouffrer dans la voiture.

"Hey, tu monte ?" Lui dis-je avec un sourire.

S'il fallait, je lui sortirais quelques billets afin qu'elle monte. L'argent n'était pas du tout un problème. Personne n'était derrière moi, je ne m'inquiétais donc pas de m'arrêter en plein sur la voie.
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April M. Jones
« April M. Jones »



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MessageSujet: Re: Et toi, ce soir, tu as besoin de moi ? [Pv Alexander W.] Et toi, ce soir, tu as besoin de moi ? [Pv Alexander W.] EmptyDim 31 Mar - 8:11

La nuit était plutôt fraîche et au fur et à mesure qu’April avançait dans les rues, la chair de poule se dessina sur sa peau qui était mise à nue. Quelqu’un de censé se serait sans aucun doute vêtu beaucoup plus chaudement, mais avec un col roulé et des après-skis, c’était difficile d’attirer les clients, même quand on était une prostituée magnifique. La demoiselle ne se voyait pas vraiment comme ‘magnifique’. Elle était loin d’être moche, sinon, elle ne ferait pas ce ‘métier’, mais elle était de très loin un super canon. Disons simplement qu’April possédait ce qu’il fallait et là où il fallait. Sinon, comment expliquer ce terrible événement qui avait eu lieu, un an plus tôt dans une ruelle de la Nouvelle Orléans ?

Si elle avait été une jeune femme laide, plate comme une limande ou bien grosse, personne n’aurait osé la violer de la façon dont elle s’était faite violer. Elle n’était pas dupe. On ne bandait pas pour une fille moche. Aurait-elle était violée tout de même si elle n’avait pas ressemblé à ce qu’elle était ? Oui ! La réponse était simple : elle était la fille d’un des plus grands dealers du coin et il fallait le faire payer. April aurait pu ressembler à n’importe quoi, on lui aurait tout de même volée sa vertu. Vertu… Ce n’était que des conneries, maintenant qu’elle y repensait. Ca ne servait à rien de conserver une telle chose si c’était si facile à se faire enlever. Quelque part, elle savait qu’elle ne serait plus jamais la même qu’avant. Mais avait-elle besoin de consulter ? Bien sur que non !

De ça, la jeune femme en était certaine. Traumatisée ? Non, elle ne l’était pas, sinon, elle refuserait qu’un homme la touche. Ce qui n’était pas le cas d’aujourd’hui. Et puis, elle serait devenue lesbienne, même si, au jour d’aujourd’hui, ça ne la dérangeait pas de coucher avec une femme, du moment que celle-ci payait. Bisexuelle, alors ? Pourquoi pas ? Quand on faisait le trottoir, on évitait d’être trop exigeant, surtout quand la personne qui venait vers vous brandissait de jolis billets verts qui atterriraient directement dans votre petit sac à main. Pour le moment, April n’avait qu’un seul but : marcher. Elle ne voulait pas mourir de froid et c’était le risque, si elle restait statique.

Elle ne souhaitait pas tomber malade non plus, car les honoraires des médecins étaient parfois si aberrant qu’ensuite il était dur de croire que celui-ci faisait vraiment tout pour vous soigner. Pour les médecins, les patients n’étaient que des pompes à fric. Plus April se trouvait loin d’un médecin, mieux elle se portait. Elle savait se soigner toute seule quand elle avait quelque chose qui n’allait pas. Et pourtant, elle n’avait absolument aucun diplôme de médecine et n’en aurait jamais besoin. Son argent, elle en avait besoin pour bien d’autre chose que pour se soigner. Il fallait qu’elle paie le loyer, qu’elle mange et surtout qu’elle comble cette dépendance qui la suivait depuis la première fois qu’elle avait plané à quatre milles après avoir pris cette pilule miracle.

Même si elle les entendait, April ne faisait pas particulièrement attention aux jeunes des quartiers qui la sifflaient. Elle savait qu’ils n’allaient jamais plus loin. Et si besoin, la jeune femme avait appris à se défendre et elle n’avait pas peur de leur mettre des coups bien placés pour leur faire comprendre que, même si elle était une prostituée, celle-ci n’était un jouet qu’à une certaine limite. Elle bifurqua dans une autre rue et continua d’avancer. Elle se réchauffait difficilement, mais elle savait qu’elle n’arriverait pas à faire mieux, de toute façon. Si elle voulait vraiment avoir chaud, il faudrait qu’elle rentre quelque part. Perdue dans ses pensées, elle ne s’attendait pas à ce qu’une voiture s’arrête à son niveau et ce fut quand elle entendit quelqu’un s’adresser à elle qu’elle s’arrêta.

Tournant la tête vers la voiture, elle reconnut immédiatement Alexander, un petit bourgeois hautain qui avait le don de la faire sortir de ses gonds dès qu’il commençait à prendre ses airs supérieurs. Mais malgré ça, il était la seule personne à New York pour qui elle montrait un minimum d’attention. Il lui avait proposé de monter. Un sourire en coin se dessina sur le coin des lèvres d’April et elle s’avança vers la voiture. Seulement, contrairement à ce qu’il devait attendre, elle se pencha simplement vers la fenêtre qu’il avait ouverte. Elle savait pertinemment qu’elle lui offrait une magnifique vue sur sa poitrine à peine cachée. Tenue de travail oblige, mais la demoiselle n’était nullement gênée.

- Je travaille, mon cher, répondit-elle. Donc si tu tiens à ce que je monte dans cette voiture, il faudra payer. Sauf si… tu as besoin de mes services.

Elle savait bien qu’il n’avait aucun souci d’argent, mais ce n’était pas pour ça qu’elle demandait de l’argent. Elle savait qu’elle en aurait pour des heures en sa compagnie et si elle ne rentrait pas dans ses frais, il allait la mettre dans la merde jusqu’au cou. Même s’il n’avait pas besoin de ses services, Alex devenait un client rien qu’en lui demandant de grimper dans sa magnifique voiture.


Dernière édition par April M. Jones le Jeu 18 Avr - 22:23, édité 1 fois
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Alexander M. Williams
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MessageSujet: Re: Et toi, ce soir, tu as besoin de moi ? [Pv Alexander W.] Et toi, ce soir, tu as besoin de moi ? [Pv Alexander W.] EmptyDim 31 Mar - 9:55

Quand on dit que l'argent ne fait pas le bonheur, je n'y croyais absolument pas. Selon moi, ce proverbe avait été inventé par des pauvres enviant l'argent des plus riches mais trop faibles pour s'en sortir.
Grâce à Richard, l'argent n'était absolument pas un problème pour moi. C'était ma seule source de bonheur. Je faisais tout pour repousser ceux qui m'entourait. Je préférais ne pas être trop proche d'eux pour ne jamais être déçu, comme je l'avais été avec Richard. Je ne me refusais rien. Mon appartement était l'un de mes nombreux caprice. J'avais voulu un appartement luxueux, espacé... Le genre d'appartement qui voulait dire à tout ceux qui y entraient "le propriétaire vit seul dans un gigantesque appartement". Enfin y vivre était un bien grand mot. J'étais tellement pris dans la journée, que j'étais plus souvent dehors. Je mangeais rarement chez moi.. En fait, mon appartement ne servait qu'à dormir.
Roulant sans réel but, j'avais fini par me dire que je devais rentrer. J'avais besoin de repos... Peut-être d'un verre avant de me coucher. Je décidais alors qu'il était grand temps que je rentre. Je fis un détour par des rues assez sombres lorsque je repérai cette jeune femme que j'aurais reconnu n'importe où. April Jones. J'avais d'abord pensais qu'il valait mieux que je vois son visage.
April était l'une des seules personnes que je laissais s'approcher un peu de moi. Même si avec elle, j'arborai toujours ce masque impitoyable et narcissique, il m'arrivait de baisser un peu ma garde. C'était rare , tellement rare. Je passais de très bon moment avec elle alors en la voyant marcher dans les rues, mon premier réflexe fut de m'arrêter. Avec le froid qu'il y avait, je me devais de la faire monter.
Je m'étais donc arrêter pour lui proposer de monter en voiture. Je m'étais contenté de baisser d'abord ma vitre. Je pûs alors voir sa magnifique poitrine dépasser de son haut. Merde, je comprenais pourquoi elle avait de nombreux clients. Cette femme avait de nombreux atouts qui faisaient tourner les têtes sur son passage. D'ailleurs, April m'informa qu'elle était en plein travail. Ah, oui c'est vrai. Je soupirai, j'ouvris ma boîte à gants pour saisir mon porte feuille. Avec un sourire, je lui dis :

"Je te veux pour la nuit, je te dois combien ?"

Oui, j'avais bien dis la nuit. Déjà pour que je puisse parler et profiter de sa présence. Et puis, si nous devions coucher ensemble, nous le ferions. Ca ne me dérangeait pas le moins du monde. Oui, pendant quelques années, j'avais été violé mais ça ne m'empêchait pas d'avoir des relations sexuelles, tant que je dominais... Aucune femme ne pouvait se mettre sur moi et si un homme se montrait un peu trop proche... Il risquait de se prendre mon poing en pleine face !
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April M. Jones
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MessageSujet: Re: Et toi, ce soir, tu as besoin de moi ? [Pv Alexander W.] Et toi, ce soir, tu as besoin de moi ? [Pv Alexander W.] EmptyLun 1 Avr - 2:48

Il était vraiment temps que les beaux jours arrivent pour que les nuits ne soient plus aussi froides. Chaque nuit April risquait sa santé pour gagner de l’argent. Mais elle n’avait pas vraiment le choix. Et puis, jamais elle ne gagnerait autant d’argent avec un autre travail alors du coup, elle continuait de faire le trottoir. Bien sur, tout le monde avait le choix, et la jeune femme pouvait bien changer de boulot pour en faire un plus respectable, mais le besoin d’argent était là et du coup, elle continuerait aussi longtemps qu’il le faudra. Néanmoins, il y avait le froid qui était toujours là et du coup, c’était difficile de penser à autre chose que la chaleur d’un foyer. Même si le petit studio d’April n’était pas un palace, au moins, il y avait le chauffage.

Perdue dans ses pensées, elle ne capta pas directement qu’une voiture venait de s’arrêter à son niveau, aussi, ce fut seulement quand on lui parla qu’elle capta qu’on s’adressait à elle. Elle fut légèrement surprise en découvrant Alexander, vitre baissée. Elle ne put s’empêcher de se pencher à cette vitre quand il lui demanda de grimper dans sa magnifique voiture. April était égale à elle-même, même quand elle crevait de froid. Au fond, elle n’avait pas tord en disant qu’elle travaillait et que si elle se décidait d’interrompre sa nuit de travaille, il allait lui manquer cette nuit et ça pouvait vite se révéler catastrophique. Du coup, si Alex tenait à ce qu’elle monte avec lui, il allait falloir qu’il paye.

April ne doutait pas qu’il possédait plus d’argent qu’elle n’en aurait jamais, mais ce n’était pas par manque d’argent qu’elle lui demandait de payer, c’était juste parce qu’elle travaillait. Si elle n’avait pas été en ‘service’, elle serait montée sans aucun souci et sans rien demandé. Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres quand il soupira pour plonger une main dans la boite à gants. En le voyant sortir son porte monnaie, la jeune femme arqua un sourcil, mais ne dit rien. En fait, elle ne put dire grand-chose quand il déclara qu’il la voulait pour la nuit entière. Elle secoua la tête, toujours en riant, et se redressa pour faire le tour de la voiture. Elle prit place sur le siège passager juste à côté du jeune homme.

- Je te donnerai le prix quand je partirai, sinon, ça risque de te couper l’envie de passer la nuit avec moi, répondit-elle en plaisantant.

Elle s’installa de façon nonchalante, attendant qu’Alex démarre la voiture. Enfin, il pouvait rester là s’il le voulait, il faisait assez chaud dans cette voiture pour que la chair de poule qui était présente sur les bras d’April disparaisse.

- Alors ? Qu’est-ce que tu fais dehors à une heure pareille ? demanda-t-elle.
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MessageSujet: Re: Et toi, ce soir, tu as besoin de moi ? [Pv Alexander W.] Et toi, ce soir, tu as besoin de moi ? [Pv Alexander W.] EmptySam 6 Avr - 5:06

Avais-je déjà eut le besoin de faire appel à une prostituée ? Non. Jamais. En réalité, je n'en avais pas besoin. Etre riche avait un avantage, les femmes tombaient à mes pieds gratuitement. Mais j'étais du genre très sélectif. Je ne couchais pas avec n'importe quelle femme. Ce masque narcissique ne me quittait jamais. je me devais de le garder pour continuer à me protéger de ces gens qui me voulaient du mal. Alors oui, dans chaque moment de ma vie qui m'obligeait à être en contact avec les autres, je devenais ce personnage odieux.
Mais avec April, j'avais appris à baisser légèrement ma garde. Juste assez en fait pour lui montrer que je n'étais pas si chiant mais que surtout, je portais le poids d'un lourd secret et que je ne voulais pas en être une victime une fois de plus.
Je regardais April monter en voiture en riant. Alors comme ça, son prix était si élevé que je ne pourrais pas payer. J'en doutais fort. Si je pouvais me payer le dernier étage d'une suite dans un des plus luxueux hôtels, ce ne serait pas une nuit avec April que je ne pourrais pas obtenir ce que je voulais. Je parlais de ce que je savais car avant d'emménager dans mon appartement, j'avais eu le dernier étage d'un hôtel de luxe.

"Oh, tu ne dois pas coûter si cher que ça... Et puis, si c'est le prix à payer pour passer la nuit avec toi..."

Je riais un peu. Lorsqu'elle fut installée, je ne démarrai pas immédiatement. Je n'étais pas pressé et après tout, il n'y avait personne derrière nous alors pourquoi se dépêcher ? Et étant donné que payer l'essence d'une voiture de luxe ne me dérangeait pas, je décidais de ne pas partir immédiatement, me laissant le loisir de pouvoir parler tranquillement avec April sans me soucier de ma conduite. Je vis qu'April se me très rapidement à l'aise. J'eus un sourire. Je préférais une personne qui n'hésitait pas à faire ce qui lui passait parla tête plutôt que le genre de personne qui n'osait pas ouvrir la bouche de peur de dire une chose qui n'allait pas plaire. April me demanda alors ce que je faisais dehors à une heure aussi tardive. Alors avec humour, je lui répondis :

"Dois-je comprendre que passée une certaine heure, seules les prostituées et leurs clientèles peuvent se balader dans les rues new-yorkaises ?"

Je lui lançais un regard plein de malice. J'aimais la titiller un peu, l'embêter. Rien de bien méchant, April faisait partie de ce cercle très fermé de personnes pouvant se vanter de me connaître mieux que les autres. Finalement, je lui répondis :

"Pour tout te dire, je sors d'un magnifique dîner que mon vieux a organisé... J'étais entouré d'hypocrites en costard et avec cet espèce de psychopathe..."


Oui, je le haïssais. Mais quand on connaissait un tant soit peu mon oncle, on finissait par rapidement le détester. Même si moi, j'avais carrément envie de le voir mourir...
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April M. Jones
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MessageSujet: Re: Et toi, ce soir, tu as besoin de moi ? [Pv Alexander W.] Et toi, ce soir, tu as besoin de moi ? [Pv Alexander W.] EmptyLun 15 Avr - 9:45

Ce qu’April aimait bien chez Alex, c’était son côté franc. Il disait ce qu’il pensait et c’était juste parfait. La jeune femme n’aimait pas particulièrement qu’on prenne des pincettes avec elle pour lui dire ce qu’on pensait. Et de toute façon, pourquoi faire ? Si on ne pouvait plus exprimer sa façon de pensée, où allions-nous ? C’était une excellente question. Il n’avait pas hésité à sortir son porte-monnaie pour la payer tout de suite et cette réaction fit rire April qui décréta que ce n’était pas la peine de payer maintenant, mais plutôt quand elle s’en irait de chez lui puisqu’il avait décrété qu’il la voulait pour la nuit. Ca ne la dérangeait pas le moindre du monde du moment qu’à la sortie il payait l’addition. Après tout, il fallait bien qu’elle gagne sa vie, elle aussi. Tout le monde n’était pas né avec une cuillère en or dans la bouche. Il y en avait qui avaient été trouvés dans une poubelle.

Son passé, la demoiselle n’en ignorait rien. Elle avait toujours su que celui qu’elle appelait « papa » n’était pas son vrai père. Mais il l’avait élevé comme tel, et il lui avait sauvé la vie. Ses vrais parents ? Elle s’en fichait complètement. S’ils l’avaient abandonné, c’était bien pour ne pas l’avoir, non ? Elle n’avait pas été une enfant désirée, et ça ne l’importait pas plus que ça et ça ne l’empêchait pas de dormir non plus, la nuit. Elle avait une famille. Une famille qu’elle essayait de retrouver, certes, mais une famille quand même. Même ce Spencer avait une certaine importance pour elle. Il était tellement débile que jusqu’à maintenant, April était persuadée que c’était sur lui qu’elle allait tomber en premier. Et après ça, elle ne le lâcherait plus d’une semelle jusqu’à ce qu’il l’emmène en face de son père.

- Je serais toi, je me méfierai de ce que je dis. Je peux très bien faire un tarif spécialement pour toi et il n’ira pas à la baisse, répondit-elle avec un sourire moqueur.

Elle ne doutait pas un seul instant qu’il pourrait payer. Il pourrait même l’entretenir pendant toute sa vie si ça pouvait lui faire plaisir, mais April n’était pas du genre à être dépendante des gens de cette façon. Si pour gagner sa vie elle était obligée de se vendre, et bien elle se vendrait. La vie était malheureusement dure et quand elle voyait tous ces gamins de riches qui chouinaient quand ils avaient un pet de travers… Ca lui donnait envie de vomir, tout simplement. Alors que faisait-elle en ce moment même avec Alexander ? Lui, ce n’était pas pareil. Ce gars-là, malgré son argent à gogo et son chez lui de luxe, il était comme elle dans un sens. Du coup, ça permettait à la jeune femme d’oublier qu’il était un gosse de riche. Après, il ne fallait pas s’y fier non plus, April aussi aimait les jolies choses. Mais elle avait eu tellement l’habitude de ne faire que de les contempler qu’elle s’était habitué à ne pas envier.

La demoiselle s’était installée sur le siège comme si c’était sa voiture, même si ce n’était pas elle qui avait le volant. Pourquoi avoir des complexes ? Ca ne servait à rien. Alex ne démarra pas la voiture dans l’immédiat, il resta stationné au même endroit qu’il s’était arrêté pour l’interpeller. Ca ne dérangeait pas particulièrement April. Qu’il démarre ou pas, de toute façon, il paierait au final alors s’il voulait rester là toute la nuit, il n’y avait aucun souci non plus. Elle n’était pas très chiante sur ce plan-là. Pour engager la conversation, elle lui demanda ce qu’il faisait dans le coin, juste par simple curiosité. La réponse du jeune homme lui arracha un sourire en coin. Elle leva légèrement les yeux au ciel avant de reporter son attention sur lui.

- Pas du tout, c’était simplement un moyen d’engager la conversation et de prendre de tes nouvelles. Mais si tu veux tout savoir, à cette heure-ci, je croise plus de gens bourrés à la limite de vomir sur le bitume que des personnes aussi élégamment habillées que toi.

Ce qui était une réalité. Bien sur, il n’y avait pas que des gens comme ça, il y avait aussi les clients, les « collègues », les dealers etc… Mais sur Madison Avenue, c’était plus rare de croiser ce genre de personne étant donné que c’était un quartier de luxe. Si April avait bien appris quelque chose à New York, c’était qu’on ne mélangeait pas les torchons et les serviettes. La cinquième avenue, c’était l’horreur. On pouvait entendre des bruits très suspects et à chaque fois, il fallait faire l’idiot et faire comme si on n’avait rien entendu et que tout était normal. C’était plus ou moins comme à la Nouvelle Orléans. Chacun s’occupait de soi, sans se mêler des affaires des autres si on voulait avoir une chance de s’en sortir vivant ou plus ou moins.

Au final, Alex lui répondit à sa question. S’il était dans le coin, c’était à cause d’un dîner organisé par son oncle. Et selon ses dires, il y avait tout le grappin New Yorkais qui s’y trouvait. Il fallait s’y attendre. Les bourges ne se mélangeaient pas avec le bas-peuple. April adorait se moquer de ce genre de personnes. Ils étaient tellement pathétiques qu’ils ne s’en rendaient même plus compte. Elle se demandait tout de même comment leur vie avait basculé pour qu’ils deviennent quasiment tous des personnes haïssables à ce point… Il fallait vraiment le vouloir pour devenir pourri jusqu’à la moelle, non ?

- La prochaine fois, invites-moi, je te ferais passer la meilleure soirée de toute ta vie, fit-elle. Ou alors, je leur ferais passer la meilleure soirée de leur vie, au choix.

La demoiselle n’arrivait pas vraiment à se réchauffer comme elle le voulait. L’hiver, c’était la saison la plus ingrate pour une prostituée. Il fallait faire avec, mais c’était le risque de choper la mort. Heureusement pour elle, April avait toujours eu une santé de fer, quasiment jamais malade pendant les grands froids, mais elle n’était pas infaillible non plus. Mais elle évitait les médecins pour ne pas payer les honoraires. C’était de l’argent jeté par les fenêtres à ses yeux, rien de plus, rien de moi. Aussi, elle lorgnait sur la veste qu’Alex portait sur lui puis elle releva les yeux vers lui.

- Dis, tu me prêtes ta veste, s’il te plait ?
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MessageSujet: Re: Et toi, ce soir, tu as besoin de moi ? [Pv Alexander W.] Et toi, ce soir, tu as besoin de moi ? [Pv Alexander W.] EmptySam 29 Juin - 8:56

Un tarif spécial pour moi ? Aucun souci, mon oncle avait les moyens d'entretenir une ville entière. Mais bien sûr, il ne fallait rien dire, sinon nous allions susciter de nombreuses questions et révéler de nombreux secrets, comme ses comptes placés dans des paradis fiscaux ou encore des sommes venant d'on ne sait où... Enfin bon, c'était le dernier de mes soucis, tant que mon oncle me donnait de l'argent, sa provenance m'importait peu. Je haussais les épaules en lui disant :

"Ma belle, ne sous estime jamais la richesse d'un homme politique doué pour les affaires..."


Je lui fis un sourire qui en disait long sur ma pensée. Je remarquais qu'April s'était mise à l'aise. Au moins, jamais je ne me serais plaint qu'elle donne l'impression d'avoir un balai... Là où je pense. Nous venions de deux mondes bien différents et pourtant elle me semblait être la personne qui me comprenait le mieux. Le luxe, l'argent n'était qu'une façade car au fond, j'avais une blessure ouverte qui n'avait jamais cicatrisé. Comme si elle le savait, April n'avait jamais mis une barrière entre nous, cette barrière que bien souvent de nombreuses personnes quand elles retrouvaient face à moi. Cette barrière que les gens m'étaient, je la renforçais. Selon ma logique, si quelqu'un se murait, c'est qu'il avait quelque chose à se reprocher ou qu'il était tout simplement mauvais. Donc, je mettais mon masque de l'homme méprisant prêt à tout détruire sans le moindre scrupule. Avec April, il n'y avait rien de tout cela. Et c'est ce qui nous avait si bien rapproché.

"Tu me prouve une fois de plus que je n'ai rien à faire dans les rues à une heure aussi tardive. Mais tu n'as pas totalement tort. En fait, je pensais rentrer chez moi quand j'aperçus ta silhouette."

Je lui fis un sourire taquin, sous entendant que si je m'étais arrêté c'était uniquement parce qu'elle m'avait interpellé. Bien sûr que j'aurais pût continuer ma route mais April faisait partir des rares personnes avec qui je pouvais parler, rire en oubliant ce que j'avais vécu... Pourquoi éviter l'une des seules personnes qui m'aidaient à me sentir bien ? J'avais expliqué à April que j'avais dût me rendre à une soirée que mon cher oncle avait organisé et à laquelle il m'avait convié... Obligé est le mot le plus exact. Malgré la haine que j'avais pour lui, je devais continuer à maintenir le mensonge pour que personne ne vienne m'importuner. Donc, je m'étais retrouvé embarqué dans une soirée ridicule à sourire à tous ces hypocrites en costume trois pièces et robes de soirée. Sortir de là avait été une véritable délivrance.

"Ah je n'y avais pas pensé, la prochaine fois, tu viendras avec moi, tu m'aideras à faire enrager Richard !" dis-je en riant.

April semblait avoir froid. Rapidement, elle demandait ma veste. Sans un mot, je la retirais et la lui tendis. Puis, je démarrai le moteur afin d'allumer le chauffage.
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April M. Jones
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Et toi, ce soir, tu as besoin de moi ? [Pv Alexander W.] Vide
MessageSujet: Re: Et toi, ce soir, tu as besoin de moi ? [Pv Alexander W.] Et toi, ce soir, tu as besoin de moi ? [Pv Alexander W.] EmptyLun 8 Juil - 7:35

Elle savait bien qu’Alex n’avait aucun souci d’argent et qu’elle pouvait lui annoncer trois fois le prix habituel sans qu’il ne sourcille. Il avait de l’argent à rendre, lui, et un oncle à dépouiller. April voulait bien être celle qui l’aidait à rendre ce fameux Richard pauvre. Après tout, cet homme ne devait plus savoir quoi faire de cet argent, alors qu’elle, si, justement, elle savait à quoi il pourrait lui servir, hormis payer les factures et de quoi se nourrir, bien sur. Mais ces deux points-là passaient en priorité sur tout le reste. Elle en avait marre de devoir, chaque fois, demander un délai supplémentaire à son alcoolique de propriétaire. Il allait finir par la jeter à la rue, si ça continuait. Habituellement, elle lui aurait proposé de le payer en nature, mais April n’acceptait pas n’importe qui. Il lui fallait un minimum de critère à remplir. Et puis Dieu seul savait quel genre de pratique est-ce que cette éponge à alcool pouvait bien aimer…

- Oh, loin de moi l’idée de sous-estimer cet homme. Je suis sure que tu pourrais te taper toutes les putes de New York en un mois qu’il ne verrait absolument rien !

La jeune femme s’était installée à son aise dans la voiture. Quitte à rester là pendant un petit moment, autant être à l’aise, non ? Alex ne paierait pas plus cher pour ça, et elle ne baisserait pas son prix pour autant. Une conversation légèrement banale, qui ne déplaisait pas forcément à April s’engagea. Un peu de normalité dans ce monde de fou était toujours la bienvenue, surtout pour elle qui n’avait pas vraiment un mode de vie aussi réglé et cadré que les autres. Elle voulait savoir simplement ce qu’il faisait dans le coin et à une heure aussi tard. Elle avait légèrement deviné la réponse, mais il lui avait lancé une petite remarque qu’elle contra sans aucune difficulté. Néanmoins, sa réponse était vraie : elle croisait plus de personnes totalement défoncées ou entrain de vomir sur un trottoir (ou sur quelqu’un) que de riche héritier.

- Tu fais ce que tu veux et à l’heure que tu veux, je ne suis absolument personne pour te critiquer. Mais c’est gentil d’être venu me faire un p’tit coucou sur mon lieu de travail.

April n’avait absolument pas honte de ce qu’elle faisait pour gagner de l’argent. Au moins, elle, elle faisait quelque chose, pas comme les gens qui attendaient que tout vienne dans leurs portes-monnaies sans bouger leurs fesses. Certes, il y avait mieux comme boulot, mais qu’est-ce qu’elle y pouvait ? Elle aimait le sexe et elle y avait tellement pris gout que pour elle, c’était impossible de se dire qu’elle pourrait gagner sa vie autrement, en exerçant un métier qui n’était pas tabou dans la société. Ou alors, il faudrait du sexe dans ce boulot. Actrice porno ? Certainement pas ! La jeune femme avait tout de même sa fierté et puis se faire filmer en plein acte, il fallait vraiment n’avoir aucune fierté. Quitte à choisir, elle préférait nettement faire le trottoir !

Comme il fallait s’y attendre, un peu, Alex s’était rendu à une soirée organisée par son cher oncle. Bien qu’elle ne savait pas du tout à quoi ce genre de soirée pouvait réellement ressembler, elle n’avait pas trop de mal à s’imaginer comment ça devait être. Et ça devait être chiant ! Du coup, April n’avait pas pu s’empêcher de lui proposer de l’emmener la prochaine fois pour mettre un peu de piment à la soirée. Elle se voyait déjà répondre « prostituée » quand on lui demanderait quel boulot elle faisait. Mais pour ce genre de soirée, il fallait une jolie robe, or ce n’était pas vraiment ce genre de chose que les tiroirs miteux d’April contenaient. C’était même tout le contraire. Et elle n’avait pas assez d’argent pour ça.

- Pas de problème, je m’en donnerai à cœur joie ! Et je ne te ferais même pas payer pour ça, répondit-elle avec un sourire malicieux de dessiné sur les lèvres.

N’ayant pas spécialement chaud, April se mit à lorgner un peu sur la veste qu’Alex portait. Elle lui faisait fortement envie, elle qui devait affronter le froid de la nuit. A aucun moment elle ne devait cacher la ‘marchandise’. Du coup, on ne pouvait pas dire qu’elle portait des vêtements très chauds. C’était même tout le contraire. Elle ne ressentit absolument aucune gêne à demander sa veste. Alex la lui donna sans rien dire de spécial. Elle le remercia et l’enfila tandis qu’il mettait le moteur en route pour enclencher la climatisation. N’allait-il pas gâcher du gasoil comme ça ? Non pas qu’il était en manque d’argent, mais tomber en rade de gasoil sur une place de stationnement… Ce n’était pas non plus super.

- Oh si tu veux faire des économies, je connais un autre moyen pour réchauffer l’habitacle, annonça-t-elle de but en blanc.
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